Amap Plaisir des Saveurs

Tout doucement mais sûrement, nous nous remettons de la porte ouverte, pour laquelle je remercie tous les participants, même si je n’ai pas eu l’occasion de voir tout le monde.

Pour la remise en forme, nous avons attaqué par du ménage de notre côté (on goûtait ce qui restait et on a éclaté les ballons, trop dur notre vie…) et du côté des hommes virils, c’était préparation de terre pour finir de planter notre 3è saison de tomates, et aussi le poireau. La météo a dit : « Belle semaine », ce qui pour nous se résume à une semaine sans pluie (espérer du soleil et de la chaleur serait viser la lune… donc on s’attaque aux étoiles). Par conséquent nous avons 4 jours pour désherber les potirons (ceux qui ont survécu) et compléter les trous (par ceux que nous avons re-semés), désherber les dahlias, les carottes, les betteraves, planter donc nos poireaux et notre semaine d’entretien sera achevée.

En toute honnêteté, je doute de tout boucler et certaine que quelques légumes seront noyés dans l’herbe. Avec de la chance, ce seront les préférés des lapins. Après tout, perdu pour perdu, autant se concentrer sur ce qui nous restera… donc beaucoup de courgettes cette semaine. Je l’avais bien dit que j’avais bien fait de doubler le nombre de courgettes sous serre. Non pas que j’avais dans l’idée de vous envahir de courgettes, mais quand même un peu… Disons que certains légumes ne sont pas gentils (pour ne citer qu’elles, les tomates) et qu’en torture nous avions une autre option pour remplir le panier : un oignon blanc, un rouge, un jaune et une échalote (tout cela en botte pour plus de bonheur… encore que vu le nombre de chardons dans le carré, j’ai aussi pitié de nous !). Vous comprendrez que n’ayant pas l’intention de vous faire vivre très vieux, j’ai été raisonnable en ne mettant qu’une botte d’oignons et en accentuant sur la courgette.

Bonne semaine.

Nous sommes aux portes de l’été et il ne se passe pas grand-chose. Les fraises ont déclarées forfait sous l’eau (ou bien est-ce nous ?), les petits pois ont enfin gonflé leurs cosses (mais y en aura-t-il plus d’une semaine ?) et les radis sont tous mignons dans la serre (avec peut-être un peu de caractère parce que, eux, du coup n’ont pas été noyés…).

Mon père s’inquiète pour ses patates, moins que l’année dernière certes (ou alors, je deviens sourde) et aussi pour les tomates, qui bien qu’elles soient de belles tailles, ne sont pas très hautes. Mais peut-être est-ce l’absence de feuillage abondant qui les sauvera de la maladie.

Pour la 3è fois cette année, je m’apprête à semer des bettes, puisque, c’est officiel, il fait trop froid pour elle : elles se croient en hiver, donc montent.

Si on avait su, on aurait semé plein d’épinards dehors. Voilà un temps qui leur convient ! Pour ma part, un jeudi après-midi à les cueillir sous la pluie m’a calmée…

Et parlons du principal : la porte ouverte de samedi. Donc pour ceux qui veulent voir où poussent les légumes : visite à 18h et surtout n’oubliez pas les bottes parce que nos champs ne sont pas équipés de routes goudronnées. Pour ceux qui veulent juste boire un coup  ou encore grignotez, c’est à 19h. La formule est toujours la même : chacun apporte un plat et tout le monde partage. Pour les animations, il y aura mon grand-père, 90 ans depuis hier, genèse de notre exploitation bio qui pourra vous expliquer, sur de l’accordéon, son parcours (mais un conseil, si vous voyez une DS3 couleur framboise, ne vous garez pas à côté, c’est la sienne et il a tendance à grattez ce qui est autour…)

Bonne semaine et à samedi, je l’espère.

Des mois qu’on attend le soleil, des mois qu’on l’espère et enfin il se montre plus de 2 jours, tout pour que, devinez quoi ? Je vous le donne dans le mille : tout notre système d’irrigation tombe en rade. HS, qu’il a dit le plombier.

Bref, depuis mercredi dernier, on attendait la pluie… De quoi devenir fou ! Je n’aurais pas pensé être si heureuse de voir la pluie cette année !!!

Et tant qu’une nouvelle pompe n’est pas installée, on aime ce temps où rien ne peut griller dans les serres. Parce qu’arroser sans pression ressemble un peu au purgatoire…

Mais même si cette moitié de semaine fut pleine de suspens et d’arrachage de cheveux, nous avons fait plusieurs nettoyages de peau. Mardi matin, fraises sous tunnel. Mercredi, herbes sous serre verre, jeudi, re-herbes sous serre verre, vendredi, pois de senteur sous serre verre. Des litres et des litres d’eau se sont écoulés de mon corps (et peut-être qu’en la récupérant j’aurais pu arroser un pied ou deux de persil… ?)

Et l’évènement, hormis notre super porte ouverte/ soirée le 22 juin à partir de 18h, c’est tout de même l’arrivée tant attendue de légumes plus… estivaux : courgettes, petits pois, quelques concombres. L’été est à nos portes ! Mais s’il pouvait attendre qu’on remette l’irrigation en route, ce serait gentil…

Bonne semaine.

Un jour avec soleil. Un jour avec pluie. Un jour avec soleil et pluie. Un jour sans soleil et sans pluie.

Et on recommence.

Moralité : les légumes ont froid, les pigeons ont faim (enfin avant de trouver nos légumes), nous, on râle et vous, chers AMAPiens, allez manger des orties !

Ce n’est qu’une boutade (ah ! ah !) mais pas si loin de la réalité.

Les nouvelles du front (comprenez les champs, cet endroit magnifique où pousse votre assiette, mais qui est en guerre contre l’humanité… euh le temps) :

Les petits pois grossissent et 2 pigeons ont élu domicile dans les rangs alors que la moitié de la première saison a pourri sur place et la deuxième a décidé tout simplement de ne pas venir. Le bon côté est qu’il reste ¼ de ce qui était prévu.

Les courgettes poussent. Un peu de soleil et il y en aura plein. Au départ, je voulais en faire plein (1000 au lieu de 500) sous serre pour que vous puissiez en avoir tôt. Mon idée nous permettra d’en avoir tout court…

Les choux fleurs ont disparu ce week-end sous les becs de pigeons affamés. A priori, ils ne s’en remettront pas.

Les fraises rougissent. Elles sont délicieuses sous serre. Dehors, elles sont dures et sans goût. Il y en aura dans les paniers cette semaine, enfin peut-être pas pour tout le monde…

Les oignons ne sont pas gros, mais nombreux… j’espère avoir un plan B pour éviter un panier de bottes d’oignons (… et d’orties !)

Les bettes sont définitivement montées. Les suivantes traînent (bon, là, c’est moi qui ai traîné à les semer)

Les potimarrons sont re – semés.

Les tomates ont eu droit à leurs soins bimensuels, soit une bonne taille.

Le basilic se croit au mois d’octobre. L’année dernière, il avait attendu début juillet…

Et nous, on plante les choux pour cet hiver. Et à ce rythme, il y a des chances pour que nous coupions les premiers choux avant de manger les premières tomates !

Bonne semaine.

Rappel: je rappelle la porte ouverte le samedi 22 juin à partir de 18h pour ceux qui veulent visiter et à partir de 19h pour ceux qui veulent juste passer une bonne soirée…

La bonne nouvelle, c’est qu’il y a encore des légumes pour remplir le panier, soit une victoire de plus sur le mauvais temps.

La mauvaise nouvelle viendra peut-être la semaine prochaine si le temps ne donne qu’une journée de soleil par semaine.

La bonne nouvelle est que la première fraise est dans mon estomac.

La mauvaise est qu’il annonce une débâcle d’eau et que la fraise ne fait pas partie de la famille des moules.

La bonne est la beauté de nos tomates, qui grossissent de jours en jours.

La mauvaise est le gel des potimarrons. Et rien qu’eux. Juste eux. Alors, il va falloir recommencer.

La bonne est une cosse par-ci, par-là de petits pois.

La mauvaise est un pied par-ci, par-là de petits pois. Soit c’est l’année, soit c’est le grand-père en mode « poussera pas, poussera pas » qui nous a jeté le mauvais œil !

La bonne est le premier kilo de courgettes pour la fin de semaine.

La mauvaise est le grattage qui suivra la cueille, mais ça c’est plutôt signe d’abondance pour vous…

La bonne est qu’après la pluie, le soleil.

La mauvaise est qu’après le froid, les légumes montent alors qu’ils ne le devraient pas, n’est-ce pas Melles les bettes ?!

La bonne est qu’avec l’eau, on n’a plus qu’à regarder nos rizières… euh… nos champs.

La mauvaise est l’herbe qui pousse, qui pousse…

Bonne semaine.

Comment dire… il ne fait pas très beau et les légumes poussent doucement. Vraiment doucement. En fait, c’est comme l’année dernière. On arrive en Juin, toujours pas de fraises et des tomates grosses comme des mini billes.

Heureusement, j’ai lâché prise. Viendra ce qui viendra. Profitez des carottes et de la salade, copieusement arrosées par la nature. Des petits fenouils et des petits oignons vont faire leurs apparitions.

Nous, on plante, on déblaie, on plante et on déblaie.

L’herbe pousse (on la voit à travers les voiles) et on se dit qu’il va falloir faire quelque chose… dès qu’on ne s’enfoncera plus jusqu’aux chevilles.

Alors, on patiente et dommage pour le reste. Les champs étaient propres, mais ne le seront plus après cet épisode pluvieux.

Donc en attendant les beaux jours et notre quota de vitamine D, parlons de la prochaine porte ouverte du samedi 22 Juin. Début des festivités à 18h avec une visite (qui m’a été réclamée, donc je veux des personnes puisque je n’avais pas vraiment l’intention de retourner dans les champs cette fois-là !) ou pour ceux qui veulent juste voir, il y aura un jeu sous forme de parcours… A partir de 19h (et s’il y a du monde pour la visite, je n’aurais pas fini d’expliquer les passions de mon papounet), on allume le barbecue et on reçoit. Comme mon grand-père viendra de fêter ses 90 ans, ce sera ambiance guinguette, donc accordéon. On mange, on parle, on mange, on rit, je m’amuse (et vous aussi, je l’espère) et à 23h, feux d’artifice (histoire d’exploiter nos amis, ah ! ah !).

    Bref, venez nombreux avec un plat chacun, s’il vous plait, si vous ne voulez pas vous partager les 10 saucisses à 40… enfin 39, parce que je m’en serai mise une de côté !

Bonne semaine.

Pour la première fois depuis avril 2005, nous avons passé une semaine sans AMAP tout en travaillant. Eh bien, cela ressemblait à des vacances.

Pas de stress pour tout boucler, pas de stress pour les bouchons et du temps… un temps absolument génial où nous avons pu faire notre travail sans urgence. Nous avons été efficaces.

Je me souvenais qu’avant d’avoir commencé l’achat/revente, ma mère prenait parfois le jeudi pour nous promener à Paris (ou à Rungis, histoire d’acheter fleurs ou déco…), ce qui est absolument impossible aujourd’hui puisque le jeudi est LA journée LA plus chargée.

Et CETTE semaine, j’ai retrouvé ce sentiment de liberté absolue.

Moralité, nous avons ficelé les tomates (en ayant le temps de les regarder pour voir s’il y avait du puceron ou pas) et planté la 2^ème saison. Nous avons planté les courgettes dehors. Nous avons préparé la terre pour semer les endives (on s’est même offert le luxe de le faire dimanche…). Les artichauts sont plantés. Les dahlias aussi. Semé carottes, fenouils, betteraves et haricots. Ils ont passé la poussette dans les salades. Désherbé les oignons (encore que je crois qu’il n’y a que Carlos qui s’y soit jeté), broyé les poireaux, travaillé le mercredi pour profiter d’un long week-end en famille.

Bref, nous sommes à l’heure, prêts à planter les potirons et les céleris raves, tout en surveillant le reste (enfin surtout l’herbe).

Mais qu’est-ce que c’est génial d’avoir le temps…

Bonne semaine.

Nous espérions désherber en bikini, mais nous avons vite du récupérer le pull. Et pour tromper notre thermomètre interne, nous travaillons dans les serres.

Les trucs sympas pour les mecs :

• Débarras d’anciennes cultures, histoire de faire jouer leurs biceps.
• Étalage de fumier pour nos concombres, histoire d’entretenir leur musculature à jouer de la fourche et aussi pour l’odeur, parce que nos narines à nous, fragiles femmes, sont délicates.
• Dispersion d’engrais organique, histoire d’affiner la coordination de leurs mouvements et parfaire leur parfum viril…

Pour les filles, de la finesse :

• Repiquage des courges (d’ailleurs, les hommes ont fait les cubes)
• Bottelage de navets et d’herbes, cueillette d’épinards.
• Et désherbage de ciboulette (en fait, c’est tentative d’éradication de chiendent, liseron et oxalis) et tentative d’agrandissement de notre parc ciboulette (bientôt à nouveau étouffé par les 3 cités ci-dessus)

Autrement, il nous reste les tomates à ficeler, la tétragone à planter, la 2è saison de tomates à planter et à profiter de notre jour férié…

Bonne semaine.

Nous l’avons voulu, nous l’avons. Le problème est que maintenant il faut assumer ou rallonger les journées.

Pour ma part, les tulipes ont décidées de rattraper le retard. Donc si vous ouvrez les yeux à 6h, pensez à moi : il ne me reste que 10 min avant de cueillir la première tulipe. Le souci est que les sceaux manquent…

Mon père a enfin pu planter ses PATATES. Nous pouvons enfin penser à autre chose. En particulier à tout ce qui devrait être semé et qui ne l’est pas encore. Dire que j’avais fait un beau planning en janvier et ce temps m’a tout fichu en l’air… Maintenant, je refais des listes avec ce qui doit et ne sera peut-être pas. Parce que quel est l’intérêt de semer une nouvelle saison de ce qui n’a pas encore été ? A part en avoir encore plus…

Le but est de nous mettre à jour. On couvre les fraisiers. A cette époque, plus pour lutter contre la pluie au moment de la cueillette que pour faire avancer nos petits plants. En espérant que le vent ne soit pas joueur et ne nous mette pas le tunnel en vrille comme cela arrive souvent. Ensuite, il y a des petites salades à désherber, et les carottes, et les épinards, et les navets, et les herbes.

Vous l’aurez compris, il n’y a pas que les légumes qui poussent, l’herbe aussi. En revanche, elle ne nous avait pas manqué !

Bonne semaine.

Cette semaine est la semaine de mon père. Elle a d’ailleurs commencé hier soir vers 19h au moment où un papounet tremblant à faire irruption dans ma quiétude pour me parler de ce qui doit être fait AUJOURD’HUI. Parce que, vous comprenez, il sera là tôt. Avant tout le MONDE, en tenue de combat, mettant au point sa stratégie.

Donc, c’est sa semaine, parce que c’est plantation de tomates (seulement la 1^er saison, et oui, je sais, on n’est pas en avance…) et la fin de ses bébés (les pommes de terre pour ceux qui hésitent).

Pour ma part, je le laisse aux autres. Moi, je vais à mes tulipes, qui si elles sont courtes, ont des couleurs magnifiques. Et que cela m’émeut un peu plus qu’une pomme de terre.

Je regarde aussi mon calendrier. Et entre ce qui n’est pas encore fait et ce qui doit être fait, il va me falloir un deuxième cerveau.

Le temps ayant enfin l’air de vouloir approcher du printemps (soyons prudent !), je pense qu’il va se passer des choses dans les champs cette semaine.

Des choses, autres qu’un meurtre à coup de fouet parce que le dernier plant de pomme de terre n’est pas tombé dans le trou. Ben oui, parce que cette année, nos petites patates sont boulotes. En principe, il ne faut pas commercialiser de chair ferme au-dessus du calibre 65 et notre plant arrive au calibre 55… il faut croire que la chair ferme a oublié de faire du sport cet hiver…

Bonne semaine.