1 côte de bette
500 g d’épinards ou 1 chou Romanesco
1 bouquet de persil
1 part de courge
500 g de fenouil
1/2 chou
400 g d’échalotes
700 g de navets
1 salade
1 côte de bette
500 g d’épinards ou 1 chou Romanesco
1 bouquet de persil
1 part de courge
500 g de fenouil
1/2 chou
400 g d’échalotes
700 g de navets
1 salade
L’heure a avancé. La nuit gagne un peu plus chaque jour et nous savons qu’il est temps de ranger les tuyaux d’arrosage. Il est temps de laisser couler 2019. Encore deux mois, et pourtant, nous la savons finie pour nous. Déjà, nous nous tournons vers 2020. Pour l’instant, aucune espérance, juste une mise en place. Savoir où seront les pdt nouvelles, le reste de la mâche et de la salade. Penser au semis de carottes. Et revenir à cette année : vidanger les enrouleurs, broyer l’herbe, prévoir l’enchaînement des rentrées. Céleris raves et radis noirs avant le 11 novembre. Mais les choux blancs ? Avant ou après ? Sans oublier le chou rouge qui ne commence qu’à pommer (ce saloupiaux !), non parce que, quand même, il y en a 800 dans le champ et maintenant qu’ils ont été binés et arrosés tout l’été, il serait de bon ton qu’ils nous donnent un petit quelque chose…
En attendant qu’ils se décident à être mignons ou pas, nous cherchons nos pas dans les brouillards matinaux, nous réfugiant auprès des épinards. Petits et pas trop mignons pour une partie, ils occupent nos après-midis. Petites pousses à déguster en salade, c’est une à une que nous les rangeons tout en pensant à ce qui nous prendra beaucoup, mais alors vraiment beaucoup moins de temps…
Merveilleuse semaine !
Une nouvelle saison commence vraiment avec profusion de courges (que vos soupes vont être bonnes…), de fenouil (nous faisons travailler votre imagination parce que j’ai l’impression que nous n’avons pas autant réduit que ce que nous l’envisagions…), de carottes (enfin, il faut dire qu’une carotte, un kilo, les quantités seront là…) et nous sommes mignons, un peu d’épinard (ou du chou fleur, nous hésitons entre ce qui presse le plus…)
Bref, une merveille d’automne. Et surtout, pensez à congeler (ou faire ce que vous voulez) les courges parce que vous n’en aurez que jusqu’à Noël. Après, elles pourrissent d’un seul coup chez nous, donc il vaut mieux commencer à chercher un moyen d’en avoir pour plus tard si vous êtes au bord de l’overdose…
Il n’est plus question d’été. Il est temps de sortir les recettes de soupe ou de plats mijotés. D’ailleurs, une recette de fenouil, testée hier, sur Facebook pour ceux qui dépriment à l’idée d’en avoir beaucoup… et elle fonctionne aussi avec les courges!
On ne vous met le céleri rave que par moitié, histoire de vous laisser de l’appétit pour la fin de l’hiver. Et petite pause de pommes de terre (mais que pour cette semaine), histoire de liquider vos stocks et de pouvoir présenter des pâtes à table…
Dans tous les cas, nous entrons dans la trilogie: pommes de terre/carotte/poireau… et nous sommes fort triste de ne pas avoir des courgettes toutes l’année bien qu’elles aient été plus loin dans les paniers cette année (semaine 40 contre semaine 35 en 2018).
1/2 céleri rave
0.5 kilo de navets
1 kilo de poireaux
1 part de courge
0.5 kilo de fenouils
0.8 kilo de carottes
0.4 kilo d’échalotes
1 salade
Nous nous habituions bien à nos petits légumes d’été qui gardaient un rendement acceptable et tout à coup… la réalité se rappelle à nous. Les tomates se font plus frileuses et les courgettes se parent de blanc. Et peut-être aussi, vos envies de poireau nous montrent le chemin. Les choux fleurs entrent dans la danse et nous laissent les admirer avant que nous croulions sous eux… mais des jeux de lancer en perspective…. Bien que les garçons aient commencé en rentrant les courges, avec quelques déceptions : pas de Little jack, peu de Sweet dumpling et le potiron de Hongrie (réputé pour sa conservation) montre déjà des tâches qui nous susurrent qu’il finira sur nos pieds… donc, reste potimarron, butternut et courge musquée. La sucrine est déjà bien partie parce qu’elle nous montrait dès le départ qu’elle voulait être fourbe et pourrir dans nos caisses en bois…
Et en balle plus petites, ils ont continué avec la betterave. Naturellement, il reste nos carottes monstrueuses, enfin qui le seront.
Et entre temps, il y a les choux pointus à repiquer. Je sais, certains n’ont pas encore mangé leur première soupe que je parle déjà d’Avril 2020… heureusement, quelques bribes d’été s’accrochent pour nous ancrer dans le présent.
Merveilleuse semaine !
Début des poireaux, toujours des patates (un peu moins pour liquider les stocks…), un radis noir pour épurer le foie avant l’hiver (ou en tartine avec du tarama pour évoquer les apéros estivaux) et le début du fenouil… parce qu’il est beau maintenant, il fait parfois quelques excursions dans l’année mais il préfère maintenant…
Et encore des tomates… à mettre au congélateur si vous n’en voulez plus en salade (ou en soupe pour s’accorder avec le temps gris des journées d’automne)
Pensez à chercher quelques recettes de navets… ils arrivent bientôt…
1 part de courge
1 radis noir
0.5 kilo de pommes de terre tendres
1 kilo de tomates
0.7 kilo de poireaux
0.5 kilo de fenouils
2 salades
1 botte de persil
1 poivron vert
Entre une absence sur toute la semaine, les patates qu’il fallait ABSOLUMENT finir et les impératifs à l’école, c’est épuisé mais contents d’avoir tout bouclé que nous avons fini notre travail dans les champs !
Une nouvelle aventure s’ouvre : rentrer les courges. Et surtout désherber le persil en serre. Parce que pour le moment, il ne nous manque pas mais très vite, avec la nuit qui reprend toute la place, il poussera beaucoup moins vite. Donc anticipons ! Et passons quelques heures à ses pieds à lui rendre sa lumière.
Et comme nous en sommes à préparer l’hiver, il y a aussi les pissenlits à broyer et butter pour qu’ils grandissent à l’abri de toute lumière, gardant la blancheur de son cœur intacte.
Naturellement, le ciel a fini par chouiner un peu sur nous. Pendant les haricots… et nous espérons presque un coup de gelé assez fort pour les faire disparaitre. Mais bien au chaud dans notre combinaison verte plastique, il était presque agréable d’entendre la pluie toquer sur le rebord de nos capuches pendant que nos mains cherchaient les haricots au milieu de l’herbe (parce que oui, elle nous a un peu envahi ces dernières semaines…)
Bref, nous oscillons entre éclaircies et nuages, entre rêve d’abondance et de cheminée rougeoyante et commençons à compter les jours qui nous séparent de la fin de l’année…
Merveilleuse semaine !
C’est avec une grande joie que nous crions : victoiiirrrreeeee !!!!! les patates sont finies !!!!! (enfin pour cette année)
Hier soir à 20h15, la dernière du champ regagnait ses copines dans les palox. Et nous, nos maisons à la nuit tombée… La pluie menaçait. Le Grand Chef menaçait. La machine menaçait. Parce qu’il doit pleuvoir toute la semaine (sauf hier). Parce qu’en 1974, ils n’avaient pas pu arracher à cause du temps (vous connaissez le concept du pieds nus dans la neige, et bien, cela fait 15 jours qu’on l’entend !). Parce qu’elle a cassée et recassée et fait des bruits bizarres. Il y a eu des absences, donc des changements de planning. Des négociations, donc des heures à rallonge. Mais c’est finiiii !!!! (enfin pour cette année)
Maintenant, nous pouvons passer à notre semaine normale. Combler le retard (comme ici par exemple) et passer entre les gouttes, bien que pour le moment, nous ne risquons pas de fondre. Planter les salades pour cet hiver. Couper les premiers choux verts. Sentir le fenouil à 3km parce que leur odeur aura imprégné nos mains. Et penser à récolter les courges, et les betteraves, et… ouais… une étape à la fois, histoire de profiter de ce qui est accompli derrière nous.
Merveilleuse semaine !