Archives pour septembre 2020

Le panier du 01 octobre 2020

lundi 28 septembre 2020

Erratum sur la semaine dernière, il n’y avait pas 6 kg de tomates. J’ai fait un tour de bocal et j’ai confondu prix et poids. Excusez-moi.

Il n’y aura pas de poireaux cette semaine mais, si vous êtes en mode soupe et si vous avez fini ceux du dernier panier, pensez à utiliser les fanes des oignons botte : elles ont le même effet dans la soupe !

Toujours des tomates. Pour ceux qui n’en ont plus envie, c’est le moment d’en faire de la soupe, des conserves ou des sauces au congélateur, pour les ressortir quand il n’y aura que carottes et céleris raves …

1,4 kg pommes de terre tendres

2 kg tomates

1 oignon botte

0,3 kg haricots verts

1 persil

1 poivron

0,6 kg épinards

La gazette du 28 septembre au 01 octobre 2020

lundi 28 septembre 2020

portrait des Sherpas chef chez SARL Renard, maraîcher bio 78Nous étions en T-shirt, dégagions une épaule pour éviter la marque de la bretelle et, tout à coup, l’apocalypse …

Il a fallu prendre pull, manteau et imperméable, ce qui nous offrait une petite séance de sauna quand un rayon se faisait plus vif !

La bonne nouvelle est que notre dernière variété de haricots a dépassé nos espérances. Son nom « speedy » était prémonitoire : court en culture, il viendra avant que l’eau n’ait raison de lui. Son côté je-suis-court, je-me-tiens-bien et j’arrive-en-paquet fait qu’il aura droit à sa place dans la serre pour la première saison de l’année …

Mais, pour le moment, nous enfilons nos bottes pour arracher plus de poireaux car la soupe donne plus envie que la salade de tomates …

Et, bien sûr, nous avons fini de ramasser les pommes de terre ! Heureusement, sinon nous aurions le Grand Chef qui se roulerait par terre avec toute cette vilaine eau qui contrecarre ses projets !!!!

Donc, cette semaine, ce ne sera pas du répit mais nous laisserons les betteraves attendre un peu pour l’arrachage et nous profiterons de la pluie pour nettoyer un peu les serres. Sans compter qu’avec ce temps le mildiou ne traînera pas longtemps … Dois-je vraiment vous dire que le basilic tourne au noir ou bien vous avez conscience que l’automne est là … ?

Merveilleuse semaine …

Le panier du 24 septembre 2020

lundi 21 septembre 2020

 

Toujours des tomates, de petits oignons blancs pour les accompagner et le début de la mâche !

Nous serons encore beaucoup dans les épinards cette semaine. Profitons-en avant qu’ils n’arrêtent de pousser !

Et de petites patates fermes pour les jours de pluie … Notez que nous avons prévu le poireau pour la soupe …

 

1 kg pommes de terre fermes

6 kg tomates

1 kg poireau

1 oignon botte

0,4 kg épinards

0,3 kg mâche

La gazette du 21 septembre au 24 septembre 2020

lundi 21 septembre 2020

courges bio chez SARL Renard Maraîcher bio 78Peut-être n’en avez-vous pas conscience mais cette semaine marque le moment où nous commençons à compter avant notre repos hivernal. 39 est la semaine où l’hiver semble proche.

Et pourtant, nous n’avons pas fini de récolter les pommes de terre et encore moins commencé le reste !

En revanche, une bonne nouvelle, notre dernier p’tit jeune qui s’est présenté (et que nous avons attaché à nos champs pour six semaines) est vraiment bien. Il n’a pas mal au dos et adore le contact de la terre … même s’il a commencé par sortir son couteau pour cueillir nos épinards.

Ce qui nous laisse enfin le temps de recueillir les quelques fraises qui trainent, les dahlias et de ne pas revenir 20 000 fois au même endroit car il faut à tout prix en cueillir un peu pour les débuts de la vente !

Et, cerise sur le gâteau, les dernières carottes ont même eu droit à un petit nettoyage !

Bien sûr, nous avons ressorti le short et tendons un peu le dos devant la pluie qui arrive, même si elle est salvatrice. Mais nous savons déjà qu’il y a du travail dans les serres : des courgettes et des tomates à débarrasser, des épinards à biner, et peut-être se perdre entre deux ballots de paille pour écouter la pluie tomber sur la bâche …

Merveilleuse semaine …

Le panier du 17 septembre 2020

lundi 14 septembre 2020

 

Encore de la tomate et, si les courgettes se sont invitées la semaine dernière, je n’ose y croire cette semaine avec les nuits plus fraîches.

Les tomates sont le dernier bastion estival du panier et l’automne l’envahit avec ses poireaux et ses courges …

Et nous commençons la cueille des épinards pendant que le soleil brille encore !

 

 

2 kg tomates

1 carotte botte

0,5 kg épinards

1 part de courge

1 poireau

0,4 kg échalotes

La gazette du 14 septembre au 17 septembre 2020

lundi 14 septembre 2020

cueille courge chez SARL Renard, producteur de légumes bio, 78Le lapin blanc a pris tout notre temps pour courir loin devant nous. Pourtant, nous étions tous présents mais les légumes demandent encore plus. Peut-être que les débuts de la mâche et des oignons blancs n’ont pas arrangé les choses !

L’idée de récupérer les stolons des fraises du bas est toujours dans un coin de ma tête mais les minutes manquent. Prendre le temps de biner les épinards semble compromis (et ceux en serre promettent de belles feuilles pour dans 3 ou 4 semaines !). Et nous ne parlons même pas de cette envie farfelue de ramasser les fruits tombés (pommes, poires et quelques pêches sanguines). Le Grand Chef alterne entre ses patates et ses pommes. Bref, il adore nous voir au sol ou en l’air pour des pommes !

Heureusement, l’essentiel est fait (bon, nous avons un peu oublié de semer coriandre et cerfeuil pour cet hiver …) et nous jouons avec l’urgence. Faire trois caisses d’épinards et une caisse de haricots maintenant, y revenir dans l’après-midi pour finir le travail, histoire d’en avoir pour commencer la vente … La bonne nouvelle est que notre frigo est tout vide à l’issue du samedi, ce qui nous montre que notre travail est apprécié (et que nous pourrions même en faire un peu plus mais ça, c’est une autre histoire …).

Merveilleuse semaine …

Le panier du 10 septembre 2020

lundi 7 septembre 2020

 

Cette semaine, un panier extrêmement facile pour nous (à l’exception des haricots à écosser ou des épinards car nous ne savons pas ce qu’il y a précisément dans le champ) car le Grand Chef est en mode patate et déplore que nous n’ayons pas plus de bras accrochés à nos corps …

Donc un panier plutôt d’automne où les tomates sont encore présentes … Profitez, les nuits fraîches (en dessous de 10°C) repoussent l’été.

 

1 kg pommes de terre fermes

2 kg tomates

0,5 kg haricots à écosser ou

0,5 kg épinards

1 part de potimarron

1 salade

0,7 kg poireau

La gazette du 07 septembre au 10 septembre 2020

lundi 7 septembre 2020

matin à Noiremoutier par SARL Renard, maraîcher bio dans les Yvelines 78Je ne vous cacherai pas que je me suis esquivée trois jours pour profiter des derniers instants des vacances scolaires avec mes filles. Un petit périple en Vendée pour finir sur Noiremoutier-en-l’île. Je ne connaissais absolument pas mais j’avais en tête les fameuses pommes de terre. La traversée de l’île m’a intriguée avec ces terres de cultures enherbées et uniquement un maraîcher qui semblait vendre encore. La carte m’indiquait que nous étions à 15 min de la zone agricole donc, tout en profitant du lever du soleil, j’ai voulu me perdre au milieu des champs maraîchers.

Surprise ! De l’herbe, rien que de l’herbe … Je finis par tomber sur une personne et j’ai laissé ma curiosité parler. A mon grand étonnement, leurs cultures sont de décembre à juillet …

J’avoue, cela m’étonne un peu de savoir qu’ils ne poussent pas plus loin, entre les touristes qui seraient friands de produits locaux et leur manque d’autonomie légumière une grosse partie de l’année.

Cette réflexion vient du fait que nous avons de plus en plus de personnes qui nous rapportent ne pas trouver de producteurs et notre expérience tend à nous montrer qu’il faut maintenant cultiver un peu de tout et tout le temps, dans la mesure où le climat nous le permet …

Bref, je reste songeuse au fait que nos métiers se morcellent pour gagner, si ce n’est en productivité, au moins en efficience marge/gain de temps. Ce qui est, ne nous le cachons pas, le nerf de toute entreprise, si nous ne voulons pas passer notre vie à travailler (mot dont l’étymologie, rappelons-le, est tripalium qui signifie « souffrance » …).

Mais, en revenant ici, dans notre quotidien extraordinaire (ben oui, parce que je me suis fait la malle au moment le plus intense et Carlos a eu sa fille, bouleversant son rythme où nous le décollons à la spatule) ; en plongeant dans le retard pris … notre lapin blanc était loin devant et il a fallu apprendre à lâcher prise (malgré quelques déceptions car oui, nous n’avons fait ni fraises, ni radis roses, ni tous les épinards et laissé quelques pieds de haricots).

Et cette semaine, le mode patate est lancé. Donc, comme chaque année, nous avons des menaces du Grand Chef pour aller plus vite car, vous comprenez, en 1974, tout n’a pas pu être ramassé parce qu’il s’est mis à pleuvoir et si nous commençons trop tard, on n’y arrivera pas …

 

Merveilleuse semaine …