Archives pour la catégorie ‘Dans les champs – la gazette de Céline’

La gazette du 28 février au 04 mars 2022

dimanche 27 février 2022

semis, SARL Renard producteur de légumes bio, 78Pendant que le chat (Carlos) se remet, les souris (la bande de petits fourbes que nous sommes) s’organisent…

Donc il y a les motteuses à descendre parce que, à monter le terreau qui est séquestré par des bigbags d’engrais (30min d’escalade) pour en faire des cubes et ensuite ramener les caisses à leur base pour le repiquage, nous avons un problème d’efficience. Certes, si nous avons la prise et l’eau, il nous manque tout de même la place pour les ranger. Mais nous trouverons… parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait !

Et toute cette opération pour nos Précieuses…

Il y a la rhubarbe à désherber (et peut-être le rang d’herbe aromatique à côté) pour être tranquille.

Les garçons envisagent de classer les bâches pour les serres, histoire de ne plus jouer à plouf-plouf-ce-sera-toi-qui-sera-dans-cette-serre. Mais grands adeptes du poser-c’est-ranger, cela tiendra-t-il ?

Exploitation de mineures pour leur montrer que le père noël, malgré nos allégations les 6 premières années de leurs vies, n’existe vraiment pas et que l’huile de coude est ce qu’on a fait de mieux ces derniers siècles (après le livre « la semaine de 4h »).

Une journée à sentir la mer et le vent (parce qu’il faut bien une carotte pour finir de les désherber).

Toujours notre jeu de Tétris pour les légumes de printemps… et, malgré l’oubli d’une nouvelle serre, il faudra peut-être se pencher sur le projet.

Ouvrir le planning et constater que l’hiver part, et commencer aussi la saison en extérieur.

La roue tourne et, s’il n’est pas question de la ralentir, bientôt nous préfèrerons savourer le soleil sur nos peaux en fermant nos oreilles au doux chant du travail…

Belle semaine à tous !

La gazette du 21 février au 25 février 2022

mardi 22 février 2022

semis tomate chez Sarl Renard, maraîcher bio, 78Les tomates poussent déjà le terreau au-dessus de leurs têtes. Nous hésitions à semer à nouveau des épinards en serre mais les températures douces incitent notre carré en cours à s’élever un peu trop pour être honnête dans la montaison. Donc, comme il n’y avait pas de place prévue et que la mâche n’a pas suivi le planning papier, nous devons pousser les radis 4 et 5 pour y mettre épinards, navets et diverses herbes. Nous gardons la place pour les courgettes d’avril, réservons nos trois carrés pour les tomates, ne savons pas où seront les radis 3, 4 et 5, et ne perdons pas de vue que fenouils et choux raves iront avec les carottes que nous désherbons avec amour.

Donc, comme chaque année, la partie de Tétris est engagée. Tout trouvera une place mais pas forcément selon l’idéal du planning, puisque chaque légume n’en fait qu’à sa tête.

En attendant, les premiers petits pois sont semés en serre. Nous avions tenté les fèves mais elles ont disparu du sol… Nous cherchons aussi les jeunes plants de tétragone pour les repiquer car, maintenant que nous avons compris qu’ils lèvent beaucoup mieux spontanément qu’avec les graines qu’on s’obstinait à acheter, nous ne nous prenons plus la tête et patientons devant le miracle de la nature.

Et c’est avec plaisir que nous retrouvons Nelson et Bacary dans les champs pour cette nouvelle saison pendant que Carlos reprend des forces suite à son opération.

Donc, malgré la désorganisation et les imprévus, notre planning est le bienvenu pour garder le Nord à défaut de le suivre scrupuleusement…

Belle semaine à tous !

La gazette du 14 février au 18 février 2022

mardi 15 février 2022

carlos en pleine action, chez SARL Renard, producteur de légumes bio, 78De l’absence par ici avec l’annonce impromptue de l’opération à cœur ouvert de Carlos.

Quinze jours à organiser pour que le problème reste celui de la santé et ne déborde pas dans les champs. Quinze jours à savoir que nous pouvions le faire avec les moyens du bord au risque d’exploser en plein vol durant l’été à force d’avoir tiré sur la corde auparavant. Parce que nous aurions pu en allongeant encore le pas, en supprimant le côté agréable de certaines tâches et en condensant tout.

Et puis la réflexion de quelqu’un d’extérieur à nos champs : « c’est incroyable, à chaque fois que vous trouvez un rythme où vous pouvez ralentir et en profiter pour du perso, il y a un choix à faire entre remettre un coup de collier ou lâcher en demandant à l’extérieur, comme pour mettre à l’épreuve la croyance que l’agriculture n’est qu’une vie de labeur… ».

Parce que, si semer, désherber, voir l’aube et le crépuscule la même journée dans les champs, récolter, rire de voir le collègue s’enfoncer jusqu’au genou dans la boue, avoir mal au dos, traîner les caisses de poireaux qui font le poids d’un âne mort, entendre le coucou en ayant une pièce au fond de sa poche, goûter la première fraise et rester penché des heures au-dessus d’elles ensuite, font le sel de notre métier, il n’y a pas que ça. Il y a conduire les enfants à l’école, goûter avec eux à 17h, profiter d’une séance au cinéma, courir Paris pour voir une expo, les déjeuners radio copine qui traînent, courir à l’aube ou aller en salle de sport le soir, tricoter quand les doigts sont trop froids à la mâche devant le poêle, les fesses au fond du canapé. Parce que tous ces moments nous permettent d’aimer chaque feuille de salade et de se dire qu’il faut pousser plus loin certains soirs ou entendre le premier rossignol au printemps. Adorer son métier est un luxe que nous avons et JE décide de garder ce trésor en profitant d’autres horizons, parfois, avec délice car en saupoudrer son quotidien est un péché mignon qui me fait aimer les jours de pluie.

Je remercie donc cette personne qui m’a motivée à rassembler nos troupes plutôt que de forcer parce que c’est ainsi qu’on m’a appris. Nous remercions Ryan, Nelson et Bacary d’avoir répondu présents. Et que la joie opère pour préparer la saison prochaine… car il est déjà temps de semer nos Précieuses Tomates…

Belle semaine à tous !

La gazette du 24 janvier au 28 janvier 2022

jeudi 27 janvier 2022

bruxelles chez SARL Renard, producteur de légumes bio, 78Une semaine fort désorganisée (mais ne serait-ce pas le thème de notre année ?) où rien n’est à sa place. Alors, nous nous concentrons sur l’urgent. L’important attendra (comme le repiquage des betteraves, choux raves et choux pointus). Et, pour les miracles, il n’y en a pas en attente.

Le temps conditionne notre rythme. Nous croyons fort aux prévisions pour ne pas nous retrouver un matin avec rien à faire quand la gelée a sublimé le paysage mais escamoté nos espoirs. Nous retrouvons le plaisir de papoter autour de l’épluchage de poireaux et le grignotage du jour sur la nuit donne un air de fête aux fins de journée. Même si nos feuilles tendres (salades, persil et épinards) n’aiment que moyennement ce temps et espèrent en des jours plus chauds.

Il y a ce brouillard enveloppant qui nous coupe du monde, nous recentrant sur nos quelques mètres de légumes. Se concentrer sur les choux de Bruxelles, ces petites billes vertes sur lesquelles nous nous penchons quelques heures, le temps de remplir nos paniers. Enlever les feuilles abîmées. Râler contre l’eau stockée dans leurs feuilles incurvées du haut et qui finit toujours par mouiller nos doigts. Je crois ne jamais les avoir vus aussi beaux (en même temps, il y a eu deux années de luzerne avant). Des moments où le temps s’arrête. Où nous apprécions d’être présents. Où, si les conditions ne sont pas idéales (parce que le soleil pourrait être plus éblouissant), la vie se compose de petites joies de voir ses tâches accomplies et chaque tronc dégarni nous rappelle la beauté de progresser…

Belle semaine à tous !

La gazette du 17 janvier au 21 janvier 2022

samedi 15 janvier 2022

Une semaine où le froid matinal nous arrangeait mieux que la semaine dernière pour vaquer à nos occupations. Nos petites feuilles ont pu être récoltées sans attendre de se faire réchauffer par le soleil de midi… mais les gants sont de rigueur pour garder nos doigts. Rien d’étonnant en hiver. Juste le fantasme de 10°C dès que nos pieds sortent de la maison. Car les quelques degrés négatifs ne sont pas assez froids pour geler les nuisibles…

D’ailleurs, les mulots ont trouvé refuge sous la bâche à salades (au final, nous constatons que nous faisons évoluer leur régime alimentaire grâce à nos rotations…) et nous ne trouvons plus sur la toile tissée que les feuilles du tour des salades, le reste ayant disparu dans les galeries souterraine pour nourrir notre population de rongeurs. Le concept ne nous plaît que moyennement, surtout qu’une taupe semble vouloir aérer notre sol. Mais c’est le jeu, ma pauv’Lucette !

Alors d’accord. C’est la part de la nature pour cohabiter.

Carlos hésitait à planter les pommes de terre. L’année dernière, nous n’avions pas le choix parce que le stock n’était pas gros. Et, aujourd’hui, nous avons le temps de voir venir jusqu’à juillet. Mais vous aimez la patate nouvelle. Et Carlos aime que vous aimiez nos légumes. Alors, il a sorti la machine, vidé le plant et monté sur son destrier pour se lancer. Au pire, le froid ne fera que les faire attendre en terre et nous ne penserons à elles que lorsqu’elles sortiront leurs germes du sol.

Les premiers semis nous occupent. Juste quelques heures pour nous montrer que la saison est lancée. Juste pour que nous choisissions le moment du rayon de soleil derrière le carreau de la serre. Nous remarquons que les jours s’allongent. Pas encore pour nos légumes. Même si nous reprenons épinards et salades, essayons d’économiser le persil et trouvons que cerfeuil et coriandre mettent de la bonne volonté à grandir. Nos choux gardent la tête haute et c’est avec plaisir que nous cueillons les choux de Bruxelles (ils sont rarement aussi beaux !), même si nos manches finissent invariablement humides. L’eau des bacs est froide et, si les hommes jouent la carte de la virilité, les filles trichent en l’allongeant avec quelques seaux d’eau chaude (sans oublier les raquettes de badminton pour saisir la mâche !).

Bref, l’hiver est un moment où notre créativité est sollicitée pour éviter de finir avec un rhume dans les champs (parce que, bien sûr, il est impensable de faire la Princesse Agonisante dans son lit).

 

Belle semaine à tous !

La gazette du 10 janvier au 14 janvier 2022

samedi 15 janvier 2022

SARL REnard, 78Chaque année, l’impulsion est donnée par un mot. Qui, clairement, est le reflet de l’esprit de fin d’année. Et 2022 sera FUN mais dans le genre n’importe quoi… Ben, son impulsion se fait déjà sentir. Je commence donc par semer (à l’heure) betterave et roquette (d’ailleurs, très fière de mon côté bon élève, je poste une petite photo). Je prends donc ma barquette de poissonnier vieille de plus de 15ans (parce que oui, les semis adorent le polystyrène pour lever, mais j’ai toujours regardé ma mère faire les poubelles parce que, vraiment, l’odeur du poisson, ce n’est pas possible…). Donc je la prends… et cracccc !!!! Bref, mes semis à moitié retournés. Donc autant vous dire que cela commençait fort car j’ai tout remis en vrac en me disant « advienne que pourra ! ».

Mercredi, Laure et moi faisions tomber une pile du camion au marché parce qu’une voiture nous gênait, le hayon n’était pas de niveau et notre pile sous un charriot qui partait à l’aventure. Passé le bouboubou, nous avons bien ri de ce début en fanfare…

Jeudi, la beauté d’un paysage givré. Nos légumes pris dans un écrin glacé et nous tous obligés de changer nos plans. Et au moment où nous regardons la montre (18h20) alors qu’on se croyait plus tôt…

Vendredi est toujours une journée de grand n’importe quoi où nous courons partout donc rien n’a changé, si ce n’est cette impression de n’avoir eu que des vendredis… La tête ailleurs, suivant une idée, revenant sur nos pas, fronçant les sourcils pour savoir où nous nous sommes semés, échanger autour des choux de Bruxelles. Nous amuser de constater que la peste et le choléra se sont invités partout pendant les fêtes. Et revenir au planning. Réussir à tout faire (surtout si nous ne pensons pas à ce que nous avons oublié…) et penser à la semaine prochaine : semis fenouil, navet, chou rave, herbe… et peut-être serait-il temps de jeter un coup d’œil aux carottes pour savoir s’il faut commencer le désherbage…

 

Belle semaine à tous !

La gazette du 03 janvier au 07 janvier 2022

lundi 3 janvier 2022

1er jour 2022 chez SARL Renard, maraîcher bio, Yvelines

Une très belle année à vos proches et à vous ! Pour avoir eu le plaisir d’assister à la première aube de 2022, je la prends comme un présage. Nous ne savons pas ce que 2022 nous réserve mais n’oubliez jamais que le verre est toujours à moitié plein, même s’il est à moitié vide… Donc savourez chaque instant de joie, de lumière, de bienveillance et de partage pour laisser passer la colère, la tristesse et la peur, sans les retenir. Faites-vous du bien et pensez à prendre de la hauteur quand tout s’obscurcit. Malheureusement, les circonstances ne changeront pas. Votre belle résilience fera la différence…   pendant que nous reprenons le chemin boueux des champs.

Car, cette semaine, c’est avec plaisir que nous slalomons entre les flaques d’eau et la boue glissante. Le temps (bien que trop doux pour la saison) est un bonheur pour celui qui reste des heures accroupi à cueillir chicorée, mâche, épinards…

Le plaisir de retrouver nos légumes. Certains dévorés par les bêtes comme les choux raves ou les potirons. D’autres avec plus de feuilles comme les épinards ou la salade. Beaucoup inchangés comme ceux qui dorment au frigo…

Les premiers semis seront les betteraves et la roquette. Avouons aussi qu’il faut tout remettre en route et nous passerons plus de temps à caresser nos légumes qu’à envisager les prochains mois…

 

Et encore une merveilleuse année à vos pieds, écrivez-y de belles histoires pour vous ravir !

La gazette du 13 décembre au 17 décembre 2021

mardi 14 décembre 2021

feu d'artifice lors de la porte ouverte du 30 juin 2018 chez SARL Renard, maraîcher bio, yvelines

 

Juste le plaisir de faire tourner dans nos têtes toutes ces secondes de libre qui s’offrent à nous. Juste l’envie de fermer un chapitre de nos champs. Juste le bonheur d’être un poisson rouge dans son bocal…

Alors à la joie d’en croiser certains vendredi à 18h30 pour le feu d’artifice.  Au délice de souhaiter de merveilleuses fêtes aux autres. A l’exaltation de se lancer vers 2022…

(et oui, il y a un peu de flemme à rassembler tous mes neurones pour un texte, l’euphorie de monter les dernières marches de 2021 me fait tout oublier !)

La gazette du 06 décembre au 10 décembre 2021

lundi 6 décembre 2021

fin de saison, SARL Renard maraichage bio, 78Petit bilan de l’année 2021 (parce que, la semaine prochaine, ma tête sera envahie uniquement par toutes les merveilleuses choses que je pourrais faire pendant nos vacances…).

Côté culture : les premiers mois d’hiver tout doux nous ont permis d’avoir peu de coupure sur les légumes feuilles (même pas 2 mois sur la salade contre 3 à 4 mois certaines années) et de ne pas avoir à chauffer trop tôt la serre à plants pour lancer la saison (parce que, dès qu’il y a des tomates, soit début mars, il faut minimum 10°C jour et nuit). Le coup de gelée en avril, au moment où tous les fruitiers étaient en fleurs, a sonné le glas du côté sucré de notre travail. Même les fraises sous tunnel n’ont pas aimé le -6°C et nous estimons un rendement divisé par 2. Ce qui, en soi, n’est pas grave puisque, chez la fraise, le coût de la barquette est dû au temps passé à les cueillir. Mais il a fallu abandonner nos rêves de fraises à la chantilly pour beaucoup (même si je n’ai pas manqué de faire mon traditionnel vœu lors de ma première dégustation…).

Et après, tout le monde se souvient que le mois de mars s’est étiré jusqu’à mi-août. Bref, nous nous sommes vus compléter nos récoltes de salades, courgettes et persil début août (chose que je n’avais jamais vue) puisque rien ne poussait et même pourrissait dans le champ avec le temps humide. Nous avons eu peur pour nos tomates, fait une croix sur melons, pastèques et fraises remontantes. Ainsi que sur les arbres fruitiers et la serre que nous envisagions de planter/monter pour en faire plus. Parce que nous avons réalisé deux choses. D’abord, les fruitiers dans notre région n’ont qu’une bonne année sur trois, ce qui donne beaucoup trop d’hétérogénéité dans les récoltes (et met en péril l’équilibre financier de l’entreprise). Et, ensuite, les récoltes irrégulières et peu prévisibles ne nous permettraient pas de pérenniser un poste salarial. Donc, au final, nous serions obligés de courir partout les bonnes années (comme en 2020 où Carlos, Laure et moi n’avons pris aucune vacance durant l’été ni rattrapé plus tard) et de pouvoir souffler les mauvaises avec le sentiment d’échec. Alors tant pis pour les arbres fruitiers et juste un peu pour les fraises remontantes, melons et pastèques, histoire de ne pas nous pénaliser les mauvaises années, ni de crouler sous le travail et de ne plus voir le jour les bonnes années. Parce que nous voulons cultiver le plaisir de nos vies avant tout.

Cet automne fut beau et sans inquiétude. Car, si l’été n’était pas terrible, nous savions que le temps n’avait pas impacté nos légumes de fin d’année. C’est avec plaisir que nous avons fini la saison. Du travail juste comme il en fallait, malgré le petit coup de pression de la sciatique de Laure (mais nous sommes super organisés et avons des personnes formidables qui nous ont donné un coup de main à ce moment-là !). De beaux légumes, le sourire d’une année mitigée mais pas périlleuse et surtout la joie de se projeter l’année prochaine.

Côté humain : toujours la même équipe que l’année dernière avec Bacary et Nelson pendant 8 mois, Olivier toute l’année et nous trois. Plus compliqué pour les vendeurs sur le marché mais, au final, nous avons géré, même si nous n’avons plus beaucoup de marge de manœuvre en cas d’absence (mais nous avons appris le lâcher-prise et, si ce n’est pas possible, nous ne faisons plus). Et des hauts et des bas pour les boulots d’été où l’on se rend compte que notre métier est assez dur physiquement et que tous ne sont pas capables de suivre le rythme (et, sans parler d’aller aussi vite que nous, juste de faire plusieurs semaines d’affilée). Encore de beaux enseignements dans le domaine humain, avec le constat qu’il est important de se préserver car notre corps sait nous dire quand nous en faisons trop…

Côté projet : l’envie de continuer avec bonheur de cultiver nos légumes (et de réussir patate douce et même céleri branche au programme 2022) et nos vies aussi, après ces moments émotionnellement assez contraignants. Pour le moment, une serre en plus n’est pas envisagée mais… le printemps devient un peu serré et peut-être qu’un confort supplémentaire prolongerait notre sourire. Et des collaborations pour aider de jeunes installés pour qu’ils trouvent plus rapidement que nous à vivre pleinement du métier de maraîcher (parce qu’une fois qu’on avait fait tout ce qu’il ne fallait pas, nous avons trouvé l’équilibre, alors si nous pouvons éviter certains écueils aux autres…).

En conclusion, de la fatigue, de la peur durant l’été quand nous avons vu la première flambée de mildiou sur nos tomates mais la foi en la Nature (et nous avions raison car tout s’est bien passé !) et beaucoup de joie et de plaisir à travailler ensemble, à entendre vos retours positifs et à regarder demain avec envie (mais après avoir tiré le rideau quelques jours…).

Belle semaine !

Et n’oubliez pas le feu d’artifice vendredi 17 décembre à 18h30 à l’Institut (lieu de vente à St Rémy).

La gazette du 29 novembre au 03 décembre 2021

mardi 30 novembre 2021

petits matins froids chez SARL Renard, maraîcher bio, 78Pas encore le repos du guerrier mais les serres se préparent pour les prochaines cultures. Les récoltes attendent la chaleur des rayons. Et nous continuons de dessiner l’année prochaine.

Rien d’extraordinaire et nous ralentissons. Écoutant un peu plus notre rythme, admirant le givre, profitant de ces instants suspendus.

Ah, et petite surprise : il y aura un feu d’artifice le vendredi 17 décembre à 18h30 à l’Institut (le nom que nous donnons à la boutique car c’était l’ancien Institut Technique de la Pomme de Terre I.T.P.T) pour clôturer cette année encore particulière et avoir un peu de paillettes dans les yeux pour finir 2021 !

 

Belle semaine !