Que vous souhaiter pour 2012 ? A part du bonheur, ou alors de savoir apprécier son bonheur… ? Dans tous les cas, ils disent partout que tout va mal.
Et à la place du très pertinent: « a touché le fond mais creuse encore », je préfère : « il ne s’agit pas de prévoir l’avenir mais de le rendre possible », suivi de « les circonstances n’existent pas, c’est à nous de les créer ». Ceci bien sûr, n’est qu’un raccourci, mais qui s’est révélé souvent exact dans ma courte vie…
Bref de la joie, un peu de malheur pour apprécier la joie et encore plus de joie pour mieux comprendre son bonheur…
Et bien sûr de beaux légumes (bon parfois un peu moches, mais je suis sûre qu’ils seront mille fois plus beaux quand vous serez en vacances… du moins, c’est ce que je vous dirais)
Cette année, du travail. Pour le moment, c’est surtout mise en place de l’année 2012. Donc commande de graines, planification des semis (d’ailleurs, il va falloir que je pense aux tomates parce que les premières seront en barquette dans 3 semaines…) et pronostics des temps de travail. Parce que la grande question est là : allons nous prendre un nouveau sherpa… ?
Parce qu’il faut l’avouer, on prend goût au pouvoir et que sans sherpa, pas de pouvoir…
Mais ne vous en faites pas, on est sympa comme despote…
Et il y a aussi, je le rappelle, ce fameux déjeuner dominical du 22 janvier à partir de 12h30. Pas pour visiter les champs parce que je n’ai pas encore regardé le pluviomètre depuis 10 jours, mais j’ai comme l’intuition qu’il est en haut. Peut-être même a-t-il débordé… Donc hors de questions de ramper dans la boue. Non, je propose aux nouvelles têtes de venir me voir et de me demander pourquoi mes légumes sont moches, pourquoi il n’y a pas plus de mâches et pourquoi il y a eu tant de fenouils. Et aux anciens de venir me protéger… Parce que, eux, savent que nous touchons la divinité. Que la pain de sucre a presque disparu de leur panier. Que le radis noir aussi. Bon pas le poireau, mais ce n’est qu’un détail (d’à peu près 6 mois, mais un détail quand même…) et qu’encore deux ans, et il y aura pleins de mâches et que vous supplierez pour la pain de sucre… non ? Je rêve là ?
J’aurais au moins essayé.
Et comme je me suis octroyée une journée de vacances en plus (comme les enfants) il va falloir s’y mettre.
Bonne semaine