La gazette du 26 au 30 mars 2012

Encore une semaine de beau temps. Et je l’espère des légumes qui auront doublé de volume sous les rayons de notre soleil bien aimé…

Mais j’ai comme l’impression qu’il ne faut pas trop rêvé. Il vous faudra donc vous contenter de poireaux et de carottes. Allez, courage, vous ne verrez plus une carotte de l’été… Et plus qu’un mois et demi pour les premières courgettes…

Au passage, il semblerait qu’il y ait des surprises (pas très bonnes d’après mon grand-père) sur les endives. Par conséquent, j’en mets 1/3 de plus pour le même prix, histoire de compenser puisque c’est la proportion de perte que nous avons.

 

Et à part nous casser les pieds avec nos endives, nos générations du dessus viennent nous aider avec des critiques constructives pour nous faire progresser :    « moi, je serai toi, je mettrais un grillage au bout des serres parce que j’ai comme l’impression que… » Oui, on sait, le grillage y était mais les lapins l’ont aplati pour mieux bouloter nos 6000 salades. Merci.

« moi, je serai toi, j’irais désherber parce que là… » Oui, on a vu que l’herbe va plus vite que les carottes. Merci.

« et tu ne crois pas qu’il est un peu tard pour les fraisiers… » Oui, on sait… Mais au cas où tu n’aurais pas remarqué on ne passe pas notre journée à buller dans un coin… Merci.

« et les serres, quand est-ce que vous les arrosez ? Parce que là… » Aaaah !!! Oui ! on sait ! mais on voulait voir la résistance des plantes à la sécheresse, ça te va comme réponse ?! Merci, encore !

Grrrr !!!! Mais pourquoi ils ne peuvent pas faire comme tous les autres grands-parents et faire le tour du monde et nous laisser regarder l’herbe pousser tout en faisant des économies d’eau pour nos légumes, hein, franchement ?!

Mais bon, il faut avouer, Péper, si tu pouvais cette année encore aller désherber mes pivoines et puis, j’aime bien aussi quand tu racontes la fois où vous aviez décidé de laver vos poireaux à l’eau chaude pour les dégeler et que cela les a cuits. Parce qu’à ce moment précis, on se doute que vous aussi vous aviez une génération du dessus qui vous lançait : « moi, à ta place… »

Bonne semaine.

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