Amap Plaisir des Saveurs

Pour ceux qui suivent nos aventures sur Facebook, notre semaine chaotique de la pomme de terre n’est plus un secret…

Personnellement, je me suis contentée de suivre de loin cette épopée et certainement que 2015 restera l’année noire de la patate pour le Grand Chef…

Vous auriez vu sa petite mine toute tristoune vendredi pendant qu’il les rangeait, vous en auriez eu la larme à l’œil…

Donc en résumant cette année mémorable, nous avons eu la sécheresse qui a empêché la pomme de terre de se multiplier à l’infini (encore qu’on lui demande surtout d’être imposante, parce que pour nous, 1 patate qui égale 1kg est très pratique…). Donc on a arrosé, mais pas assez, ni assez tôt.

Ensuite, on se demandait si on allait pouvoir entrer la machine dans le sol parce qu’il faisait toujours sec. Alors on a arrosé et il s’est mis à pleuvoir, pleuvoir, pleuvoir…

Moralité, on ne pouvait plus y aller sans s’embourber. Et on a attendu.

Enfin nous avons commencé les hostilités. Quatre heures de ramassage, quatre heures de panne. Rapport correct, on est habitué. Sauf que le Grand Chef n’a pas vu le trou du regard de drain et que la machine n’a pas aimé…

Et un Grand Chef tout rouge, cela ne va pas avec sa chemise… Finalement, et après avoir balancé les caisses de légumes tout en faisant un demi-tour au frein à main chez certains d’entre vous (ceci est une image, bien sûr, mais l’idée est là), il a presque fini les 2 malheureux sur la machine à coup de cailloux (pas parce qu’il leur en balançait, mais parce qu’il allait trop vite et donc trop de cailloux au milieu des patates !).

Mais jeudi à 18h52, la saison 2015 de pommes de terre était officiellement close.

Et qu’est-ce qu’on se marre quand même…

Bonne semaine…

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Cette semaine est la semaine de la patate ou il y aura un suicide (le Grand Chef). Pour ma part, je m’en fiche, je mets les voiles (donc je prends de l’avance…) pour une formation que je recule chaque année parce que pas le temps, pas le temps, pas le temps.

Mais quand avons-nous le temps ?

Alors comme la pluie repousse, repousse encore et toujours plus la grande passion du Grand Chef, il sera toujours temps de les ramasser (et peut-être de ramper dans la boue, et là, on vous appelle…)

Bref, cette semaine on a amélioré notre motricité en visant les trous pour le fenouil (d’ailleurs, ils ne vont pas tarder à être bon dans le champ…). On a (euh non… ils ont) pris une douche naturelle dans les pommiers. On a organisé une grande promenade au pays des choux (et mesdames, Carlos est sexy au milieu des choux dans le soleil couchant). On a contrôlé que nous n’étions pas daltonien avec nos tomates (et vu le nombre que l’on voit vertes, peut-être que nous le sommes…)

Et la bonne nouvelle, c’est que la saison du panais est ouverte.

La mauvaise est qu’il y aura des privilégiés parce que cette année, ils ne sont pas nombreux.

Mais réjouissez-vous, il y a du chou. Plein de choux…

Bonne semaine…

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Le soleil nous pousse à l’indolence. Ses rayons nous rappellent que le temps passe. L’automne est là, et 10 ans aujourd’hui se sont écoulés depuis qu’elle nous a lâché la main.

Et pourtant, il y a de la joie dans cet anniversaire.

Nous sommes encore (ou toujours) là.

La pluie retarde les pommes de terre. Le soleil nous offre le sourire. La chaleur en serre ralentit nos gestes. Nous pensons à elle en touchant le pétale d’une fleur, en fermant la porte d’un camion qui n’a jamais été aussi chargé (mais on a tout casé comme des chefs !). Nous retournons à nos légumes. Carlos déambule parmi les choux fleurs. Avec stupeur, nous apercevons des poires sur les arbres. Le grand-père change de carré de carottes. Mon frère passe la tondeuse. Les fenouils attendent d’être plantés. Nous nous demandons s’il faut encore une serre de plus. Ettore n’est pas venu au marché puisqu’il avait un anniversaire et n’a pas jugé bon de nous prévenir avant 2h du mat’… et pour couronner le tout, j’ai crevé (donc certains ont été tiré du lit à 5h pour changer une roue…)

10 ans qu’elle est partie, et pourtant elle est là…

Bref, la vie continue. Doucement, avec bonheur et délectation…

Bonne semaine…

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Un beau ciel gris qui nous emmène sur la plage de Deauville ( en fermant très fort les yeux, certes…)

50 mm d’eau qui font grossir nos carottes ( m^me si elles ont maintenant la bonne taille???)

une semaine de répit ( avec un Grand Chef qui fait bou, bou, bou parce que trop d’eau pour les patates)

Des tomates qui restent vertes sur le pied ( mais du temps pour couper toutes les têtes en espérant que cela les force à rougir avant d’attraper un rhume…)

Des épinards qui chantent sous la pluie ( et nous qui préfèrerions taquiner les bettes sous la serre…)

Des cirés verts très sexy qui nous tendent les bras (sans savoir s’il faut ou non mettre un pull en dessous pour ne pas mourir… de froid ou de chaud ?!)

Des chemins de courges, rouges, vertes, jaunes, qui se dessinent dans le champ ( chouette ! chouette ! on va jouer au ballon !)

Du poireau en veux-tu, en voilà qui provoquent de petits soupirs de contentement chez nous ( en n’ oubliant pas le coup de coude à Antoine avec la réflexion :  » Tu comprends maintenant pourquoi on déprimait l’année dernière … »)

Un sourire parce que l’année est bouclée ( tout en ayant conscience que maintenant, il faut tout ramasser mais quand même, c’était bien …)

Bonne semaine

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On se demandait si le Grand Chef n’était pas malade, parce qu’aucune palpitation ne l’agite en s’approchant des patates. Surtout qu’il s’est prévu des petites vacances pour la fin du mois.

Ou alors, on ne le sait pas encore, mais il va tuer ceux qui seront sur la machine à force d’accélérer à tel point qu’une patate ou un caillou, on ne verra plus la différence…

Mais aujourd’hui, on ouvre les hostilités. Les hommes changent les roues du tracteur, les petites mains ramassent les premières pour se frayer un chemin. Moi, je m’éloigne, vous comprenez, j’ai mes filles à récupérer à l’école…

Donc une semaine sous le signe de notre or jaune, où chaque seconde lui sera dédiée.

En même temps, cela tombe bien, les températures nocturnes nous ont mis à l’automne. L’été se stoppe et si les rayons du soleil font tomber le pull, le moindre nuage nous fait regretter de ne pas avoir mis une couche de plus…

Adieu tomate, bonjour poireau…

Bonne semaine…

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Après un week-end comme on l’imaginait, un moral que même la pluie n’abattrait pas, le profil des patates qui pointent à l’horizon, nous sommes au taquet !

Les prochaines semaines risquent d’être longues, débordantes, enthousiasmantes…

Du légume en pagaille, et pas forcément ceux que nous envisagions parce que les courgettes (malgré 600 pieds !) se font désirer et le moindre nuage casse la production.

Les tomates suivent la même courbe et nous nous interrogeons : devons-nous arroser ? Parce sans eau, elles donnent moins, mais eau + mauvais temps = maladie et fin de l’histoire…

Reste l’automne et pas encore les navets puisque le premier semis a grillé, mais ne vous inquiétez pas, il y en aura pour tout le monde…

Et surtout pour vous…

Bonne semaine…

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L’adrénaline monte, comme chaque année. Cette semaine est la dernière de calme avant la tempête, exaltante, de la rentrée.

On ne verra plus le jour. On se dira fatigué. On se demandera mais pourquoi on a planté tout ça. On comptera les semaines avant Noël. On maudira le ciel (trop chaud, trop d’eau ou juste parce que…).

Mais surtout on adorera ces moments de pures folies.

Tout le monde sera rentré. Tout le monde sera pressé, sur le qui-vive et nous, on sera juste là. Oubliant tout (jusqu’à notre nom parfois), répondant machinalement.

Souriant, parce que, oui, vous nous avez manqué.

Et surtout, on sait que cette folie a une fin : les vacances de la Toussaint.

Et si les aubergines sont déjà à plat d’avoir beaucoup donné, ainsi que les concombres et peut-être que les tomates ont déjà eu leur pic de production, on joue le jeu. Et on sème, sème, sème…

Bonne semaine…

Attention: plus de cueillette le samedi  juste le mercredi entre 9h30 et 11h00.

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Donc Super Carlos est revenu de vacances. Cela tombe bien parce qu’on a une liste longue comme le bras à lui faire faire… (et là, il préfèrerait repartir…)

Donc il faut semer les navets, semer les épinards, désherber les céleris raves (et la petite pluie fine du WE a accéléré la pousse de l’herbe !), planter les concombres (enfin ça, c’est un coup de poker…) et ré attaquer.

Donc Alberto peut aussi redescendre en pression et arrêter de ramper, courir, crapahuter, porter, s’épuiser… Il a bien gagné son préfixe de « super ».

Donc il y a du boulot et il va falloir s’y jeter. Mais encore deux petites semaines avant la folie de Septembre…

Donc, c’est encore un peu les vacances… Et comme dirait Louise : « Mais il me semblait que c’était les grandes vacances ? »

Donc oui, cela passe vite, alors savourons…

Bonne semaine…

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Nous venons de recevoir l’arrêté préfectoral pour la restriction d’eau. Donc goutte à goutte sans restriction (tant mieux pour les tomates !), 70M3 par jour par hectare et pour les pommes de terre uniquement la nuit… Maintenant on fait notre cuisine avec, et si certains ont besoin de plus d’eau et bien tant pis !

Cela veut aussi dire que les rendements baissent un peu, mais de toute façon, on ne réussit jamais tout donc même si c’est différent de l’année dernière, au final, ce sera un peu la même.

Nous, on savoure l’herbe peu présente. Parce que ça, ça révolutionne notre été. La binette est presque vue comme une copine… c’est dire !

Bonne semaine…

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Le ciel nous a offert trois minuscules gouttes avant de nous redonner son soleil. Si cela me convient, il faut dire que nos légumes hurlent : « à boire ! », donc nos journées sont ponctuées des déplacements de ligne d’arrosage du matin 7h jusqu’au soir 23h.

L’effet positif est que l’herbe aussi crie « à boire ! » et pour une fois, nos légumes en profitent mieux ! Donc ils sont beaux  (surtout poireaux et choux !) et d’une facilité à désherber (soit 30min par rang contre 2h l’année dernière dans les poireaux pour le peu de résultat donné !). Et avouons-le, on veut la même pour 2016…

Donc oui, on est bronzé (avec la marque du short tout de même !), oui, on aime désherber cette année, oui, on fait tous les marchés, oui, on a même le temps de faire autre chose que les champs et oui, on adore ça !

Bonne semaine…

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