Amap Plaisir des Saveurs

Sachez que je déteste cette période de l’année pour les amaps… Chaque lundi, une seule question : que mettre cette semaine qui ne soit pas des épinards, ou des bettes, ou de la salade ?

Et pour me démoraliser, je regarde un an en arrière et je m’aperçois qu’on était plus en avance à cette période (il y avait déjà des courgettes depuis 15 jours, alors que là, les premières ne font que 5 cm de long, avec de la chance, les premières arriveront la semaine prochaine…)

Mais bon, on attaque les carottes et nous allons plier le carré de choux fleur en deux fois. Certains n’en n’auront peut être pas cette semaine si jamais je n’ai pas le bon calibre. Pas de panique, ils n’en seront que plus beau la semaine prochaine. Pour ceux qui se pose la question, les choux raves sont à un collègue bio du 95 parce qu’il en avait plein et que nous on avait un creux (enfin pas tout à fait mais, nous nous sommes dit que vous préfériez peut être changer des épinards…)

Alors la semaine dernière, il y a eu du désherbage manque de bol, il y a eu quelques gouttes qui ont empêché l’herbe de passer de vie à trépas. Donc il y en a moins, mais il y en a quand même qui reste dans les rangs. Idéal pour nous chatouiller le visage pendant les récoltes.

Tout est planté. Les derniers poivrons aubergines sont en train d’être planté à l’instant même. Nous avons taillé la première saison de tomates. On va ressemer des haricots. Après un tour du côté du maïs, j’ai bien peur que les oiseaux se soient servis. On va continuer le désherbage dehors.

Les fraises commencent à être de belles tailles, les petits pois sont en fleurs depuis 1 semaines. Commencez à préparer vos liste de cueilleurs pour dans 4 semaines, soit pour le samedi 12 Juin… Disons 15h parce qu’il se trouve qu’il y a une visite de l’école de St Rémy le matin pour mes filles.

N’oubliez pas la porte ouverte de samedi…

Bonne semaine.

Bonne nouvelle, les céleris raves, les oignons sont enfin finis. Mauvaise nouvelles, à part des épinards, des bettes, de la salade et des pommes de terre qui ne sont pas nouvelles (mais cela, vous l’avez remarqué à leur aspect ratatiné) je n’ai plus rien…

Donc cette semaine, on fini les conserves des fonds de tiroir. Certains auront de la ratatouille, d’autres de la soupe (et il me reste 150 soupes contre 100 ratatouilles). Nous ferons en sorte de mettre les 2 sortes à chaque amap pour que vous aillez la sensation de choisir…

Les radis ont fait du mauvais esprit parce qu’ils ont mal levé. Du coup, là où l’on faisait 600 bottes, il y en a à peine 40. Franchement, ce n’est pas gentil de leur part, juste au moment où j’avais convaincu mon père qu’il ne servait à rien d’en semer autant (tellement il y en avais partout qu’on aurait pu ne remplir les paniers que de radis pour ne pas les perdre !) et bien, ils n’en font qu’à leur tête, sous prétexte qu’il ne pleut pas, que l’on arrose pas assez et que l’herbe prend toute la place. Bref, les radis sont punis ou les amapiens sont punis. Je ne sais pas dans quel sens il faut le prendre…

Vous ai-je dis qu’il faisait sec ? Et que l’on arrosait ?

Eh bien voilà l’histoire : vendredi matin, à l’heure où j’allais cueillir le lilas pour le marché, j’ai soulevé le voile de marié (cela s’appelle du P17, mais c’est moins joli comme nom) et là, horreur ! avec nos futur petit légumes, notre ennemie : l’herbe.

Partout. Dans les haricots, dans la deuxième saison de petits pois, dans les choux et les carottes aussi !

C’est dingue comme un tout petit peu d’eau et un petit voile censé protéger du froid booste la croissance de l’herbe. Mais rassurez vous, nous allons gérer la crise, enfin, s’il ne pleut pas trop, ce qui serait un comble.

Autrement, nous nous sommes aperçus cette année que les pucerons qui se baladent dans les tomates ont une jolie couleur carmin… Nous avons pu laisser parler notre sadisme et les écraser joyeusement sur les tiges pour que passe l’envie à leur petit camarades de stationner sur un lieu de massacre.

Alors avec toutes ses nouvelles, vous vous douterez que cette semaine sera sous le signe du désherbage et qu’en plus, il nous reste à planter les ¾ des poivrons-aubergines, les ¾ des tomates, la 3^ème saison de courgettes, les dalhias, les céleris raves.

Je rappelle qu’il y a une porte ouverte le samedi 22 Mai : pique nique à partir de 12h30 et visite à 14h.

Bonne semaine.

Dire que l’on s’était si bien habitué au soleil…

Toute la semaine dernière, on crevait de chaud dans les serres à les préparer pour continuer les plantations, à tel point que l’on se battait pour aller faire des trucs dehors (la rhubarbe, par exemple) et cette semaine, ce sera le contraire (désherber les carottes, par exemples)

Heureusement, on a plein de choses à faire à la chaleur du verre : repiquer les potirons, planter la deuxième saison de tomates, planter les poivrons et les aubergines, sans oublier le basilic… Les concombres ont été plantés la semaine dernière.

Et puis, nos petites carottes à finir de désherber pour la deuxième fois. D’ailleurs, elles sont toutes mignonnes, aussi grosse que le petit doigt. Patience, encore 15 jours et elles seront à croquer…

Pour le moment, il y a de la salade (plein de salades !), des épinards (qui commencent à être assez haut pour faire la sieste) et des bettes (tout plein, tout plein !)

En fin de semaine dernière, nous avons semé le plant de choux fleurs et de brocoli (en espérant que ce dernier donne un peu plus que d’habitude, vous pouvez remarquer que même si cela n’est pas très fructueux, j’y mets quand même de la bonne volonté) et du fenouil (s’il grossit avant de monter comme c’est souvent le cas à cette époque de l’année, et ben, vous en aurez autant que les céleris raves cette année) et une nouveauté (oui, mon père était absent quand j’ai passé la commande parce qu’autrement il aurait mis son veto) : du maïs doux. Avec de la chance, les pigeons ne mangeront pas toutes les graines…

Pensez à caresser mon père dans le sens du poil parce que c’est le moment de semer les endives. Le paquet de graines attend sagement sur l’étagère depuis l’année dernière. Donc si vous voulez autre chose que de la pain de sucre (je fais du mauvais esprit parce que de toute façon, vous en aurez puisque les endives ne viendront qu’en mars/avril car nous ne les chaufferont pas…), arborez votre plus beau sourire…

Au passage, les fraisiers sont couverts de fleurs, alors si vous en voulez commencer à faire un appel aux cueilleurs pour le 29 mai (et oui, les fraises sont toujours là pour la fête des mères !). Les petits pois sont beaux mais il n’y a pas encore de fleurs… et je vous avais dit qu’il y aura des fèves cette année ?

Bonne semaine.

Ceux qui ont été contrariés dans leur projet de vacances de part les grèves et le volcan ont dû particulièrement rager en constatant le temps magnifiques qu’ils auraient pu avoir en vacances… et cela malgré les gelées matinales.

Nous, qui ne sommes que simples paysans, râlons du manque d’eau (mais où est donc passé ce vent d’Ouest qui était censé nous apporter l’eau ? Que le lutin farceur qui l’a échangé contre un vent du Nord-Est nous le rende !)

Mais bon, vous avez déjà vu un paysan content, vous ? Moi, non !

Mais qu’est-ce que c’est agréable d’avoir le soleil.

Rien que le matin pour aller cueillir les tulipes…

Imaginez : un dimanche matin, vers 6h30 pour que les tulipes ne soient pas trop ouvertes. Vous êtes là, au milieu du champs. Le soleil derrière vous, pas tout à fait encore présent. Juste un jaune très pâle qui chasse le bleu gris de la nuit. Quelques oiseaux. Parfois le coucou. Zut, c’était la première fois de l’année que vous l’entendiez et vous n’avez pas un sous sur vous. Dommage, vous ne serez pas riche cette année. Mais tous les ans, c’est pareil. Pourtant vous savez que cela vous apportera richesse si un sou traîne dans vos poches lors de son premier chant… Enfin, on sourit en l’entendant. Peut être l’année prochaine.

Pas un bruit à part la nature. Tout le monde dort. Nous aussi, encore un peu. Après tout, il est à peine 7h et on est dimanche. La rosée mouille les chaussures, donne froid aux mains quand on arrache la tulipe du sol. Pénurie de sceau pour elles, alors on casse les oignons. Peut être que si on avait le courage, on pourrait les replanter dans le jardin. Le fond du ciel se colore : une pointe de rose. Le soleil se lève. Vous étiez là avant lui. Parfois, il y a de la brume. L’air sent l’humidité. Fermez les yeux. Ecoutez. Un moment de bonheur. Juste vous, le ciel, le chant des oiseaux, l’odeur des tulipes mêlée à celle de la rosée, un geste que votre mère a fait avant vous pendant des années. C’est pour cela que l’on continue. Parce qu’il est tôt, qu’il n’y a personne et qu’après vous retrouvez vos enfants au fond de leur lit.

Bonne semaine.