Semaine de pré-rentrée et déjà les parisiens sont sur les dents. Cela va être chaud… encore que ce n’est pas les haricots qui vont nous occuper.
Tout doucement, on reprend le rythme des livraisons : encore une de plus cette semaine. Et après, on s’y jette. Deux mois en apnée où le soleil sera notre seul repère. Mais en attendant ce charmant programme, on flâne un peu (qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour éviter le désherbage des choux…)
On commence à enlever les tomates pour y mettre persil et bette, tout plein de verdure pour Mars, s’il ne fait pas trop froid (parce que le -19°C d’il y a 2 ans ne leur a pas plu), ni trop maussade (parce que le temps grisonnant de l’année dernière non plus). Cela sera selon le bon vouloir de Dame Nature.
On va aussi se promener parmi les potirons où quelques potimarrons ont une belle tête de potimarron qui a bien mangé cet été : ventru et orange. Certes, tout n’a pas réussi et il faut compter quelques disparitions (mais le plan de Carlos n’étant pas clair, je ne connais pas les victimes).
Et les patates… eh bien, elles sont petites. Enfin, une partie et celles qui devraient être grosses. A priori, mon père n’a pas assez pleuré sur leurs pieds pour les faire grossir. L’avantage est qu’il sera plus facile de faire pile 1kg. L’inconvénient est que le temps d’épluchage sera multiplié… Bref, trop d’eau pour les planter à l’heure, trop froid pour les booster, trop sec pour avoir du calibre. Mais trop essentielles à la survie de mon père pour les laisser dans le champ (et à celles de vos paniers, parce que sans choux, ni patates, il me reste… je vous ai déjà dit que le panais était magnifique, enfin, son feuillage…)
Bonne semaine.
1 botte de carottes
3kg de tomates
1 ou 2kg de courgettes
1 poivron vert
1 aubergine
1 concombre
1 salade
Laure l’a écrit à la ferme, j’ai donné trop de devoirs pendant ma semaine et notre marraine la fée n’est pas venue. Moralité, de l’herbe aux pieds des choux, il y a toujours. Qui, ceci dit, ne sont pas très beaux, et peut-être n’est-ce pas une mauvaise chose pour certains (et dans l’absolu, les panais sont magnifiques… donc on a une roue de secours !)
Un petit tour ce matin pour voir où la nature nous a mené avec pour verdict : on a de la carotte (et limite celle semée en Juin est plus belle que celle d’Avril, mais vous mangerez les plus vieilles d’abord !), les potirons sont en pleines fleurs et de beaux fruits sont sur les pieds les plus vieux, les aubergines donnent, les poivrons prennent des coups de soleil (et comme d’habitude, ce sont ceux-là qui rougissent…), les tomates sont belles et la dernière saison commence à rougir, les choux sont… dans les choux (enfin l’herbe !), les salades poussent, poussent, poussent presque jusqu’au ciel et les haricots traînent.
Un petit tour de l’activité humaine : Alberto, Vitor et mon frère sont encore en vacances. Carlos est au top (il se marie l’année prochaine : économie, économie !), Albert commence à trouver que le temps loin de Béatrice est long : vivement Décembre. Laure jongle entre les choux et les feuilles (de compta). Moi, je me remets dans le bain. Et mon père, il s’inquiète : pommes de terre trop petites, c’est sûr, il va falloir tout ramasser à la main ! Oh ! Le temps de perdu ! Et puis, à Bazoches, on ne pourra pas rentrer la machine dans la terre s’il ne pleut pas ! On n’y arrivera pas, on n’y arrivera pas, c’est sûr, on n’y arrivera pas.
Mais Papa, la moitié va aux AMAP, la moitié est à St Rémy et nos AMAPiens, ils se sont économisés cette année sans les haricots à cueillir, alors pour avoir des patates (parce qu’un kilo par semaine, c’est peut-être beaucoup mais ils préfèrent toujours à un kilo de topinambours par semaine…), on leur demande gentiment et les mercredis et samedis de Septembre, ce sera patate party dans les champs… T’inquiètes pas Papa, on y arrive toujours…
Bonne semaine.
Voici la recette indienne des aloo palak, un plat végétarien. C’est une recette de cuisine délicieuse à base de pommes de terre et d’épinards avec des épices indiennes. C’est un plat facile à cuisiner à la maison.
Pour les épinards, je remplace par des feuilles de bettes ou des tétragones, selon ce que j’ai.
Et l’asa foetida est toujours un mystère pour moi …
Ingrédients de la recette :
Préparation du plat :
Couper la tomate et la pomme de terre en dés. Couper finement l’oignon. Couper le piment en petits morceaux. Hacher finement l’ail.
Faire chauffer 2 càs d’huile dans une poêle et ajouter le cumin, l’asa foetida, l’ail, le piment et l’oignon. Cuire en mélangeant pendant 3mn.
Ajouter le curcuma, la poudre de coriandre, le curry et la tomate. Ajouter 2 càs d’eau et mélanger et laisser cuire pendant 2mn.
Ajouter les pommes de terre et l’épinard, saler et bien mélanger. Couvrir et laisser cuire 20mn pour que les pommes de terre soient cuites, en mélangeant de temps en temps.
Les aloo palak sont prêtes.
Il se trouve que la semaine dernière a été dédiée à la mise en beauté de nos poireaux : presque un plaisir. La pluie avait rendu la terre généreuse (on avait juste à tirer sur l’herbe pour avoir les feuilles ET les racines), donc en 2 jours, on avait un carré tout propre. Reste plus qu’à repasser les choux et là, même de loin, on trouve que c’est très vert (et pas par les choux…)
En même temps, cela fera une occupation au plus chaud de la journée parce qu’autrement, il reste à nettoyer les serres, enfin commencer à enlever les tomates qui ont déclaré forfait (ou bien est-ce nous de les voir si… desséchées ?!)
Donc l’été a fini par nous laisser son soleil en pension mais les légumes ne sont pas du même avis, donc on attaque l’automne, dans les paniers (betterave et fenouil), et dans les semis (épinard, navet, mâche, chicorée, radis…).
Et puis, moi, je me prépare à ma semaine de vacances…
Bonne semaine.