Cette année, nous ne demandons pas quel calibre pour les pommes de terre et même si vous vous sentez obligés de nous préciser : « grosse », nous répondrons que c’est une option qui n’existe pas. Nous avons de la bille… et de la moins bille.
Nous ne nous attendions pas à l’euphorie. Nous avions raison. Seulement 20 palox toutes variétés confondues soit 5 fois moins que l’année dernière qui était déjà un peu juste. Bref, la patate sera à l’économie, voire pire.
Nous nous tournons déjà vers les collègues qui ont plus de surface (parce que cette année, il n’y avait aucun facteur chance) pour assurer nos arrières avant que le cours ne s’envole.
Donc trois jours de machine pour ramasser les cailloux (et Antoine aurait préféré prendre les pommes de terre beaucoup moins nombreuses !) et nous voilà de retour dans le quotidien. Les serres attendent d’être vidées pour la mâche et la salade. L’herbe n’oublie pas de pousser dans nos épinards et l’heure de semer les choux pointus arrivent…
Il y a aussi eu la petite surprise de la semaine : nos haricots ont brillé par leur mauvaise volonté à lever (un peu comme en 2013) et là, nous avions deux beaux rangs (un peu grignotés par les lapins parce qu’il ne faut pas exagérer quand même !) destinés à notre essaie machine. Mais un sanglier a décidé de nous avancer en labourant le bas du champ… enfin les rangs de haricots sont prêts à être récoltés. Bref, au lieu de la machine, ce seront nos mains qui cueilleront en catastrophe puisque tous les pieds sont arrachés…
Ah ! Quand ça veut pas, ça veut pas ! Heureusement nos 2 planches (je laisse le mystère planer sur la longueur) de panais sont magnifiques !!!!
Merveilleuse semaine…