La différence avec la semaine dernière est qu’il pleut. Et c’est bien la seule.
Et là, il faut le dire, on commence à ne pas trouver ça drôle. Parce que, certes, il faut de la pluie. Mais le froid fait que rien ne pousse. Et quand je dis : « rien », c’est rien. D’ailleurs mes concombres continuent à mourir de froid malgré les 12 °C de la serre.
Et quand on regarde le programme établi dans un monde parfait, nous avons tout de même 3 semaines de retard pour tout ce qui est d’été. Alors, j’ai comme l’impression que les tomates, cette année, ce sera pour le 14 juillet !
Donc il va me rester une semaine de poireau, de la salade, pleiiiin de pommes de terre (mais de cela, vous vous en doutiez, non ?) et rien… parce que les choux pomment par 10 au lieu de 200, les choux fleurs restent au stade de bébé. Par conséquent, et à moins d’une percée spectaculaire du soleil, il y a des chances que je fasse appel à des collègues pour voir s’ils ne leur restent pas un peu d’hiver dans leurs frigos parce que les premières courgettes pour dans 15 jours, ce n’est pas vraiment ça…
Bon cessons de geindre, le bon côté est que… comme nous n’avons pas encore osé planter nos cadavres de concombres, j’ai du temps pour préparer la porte ouverte, qui, je le rappelle, sera le dimanche 3 juin de 10h à 18h avec visite, pique-nique, goûter, jeu de piste et même une animation autour du poney (j’ai bien écrit « autour » et non « sur »).
Et on a aussi le temps de découper les voiles pour protéger ce qui ne l’était pas des lapins. Parce que là, ils ont même attaqué les épinards dehors et ils arrivent à sauter par-dessus le grillage pour finir les 6000 salades qu’ils ont attaqué il y a 1 mois…
Et, on est au taquet pour planter. Nos serres n’ont jamais été aussi bien.
Et aussi, on a tout de même planté du fenouil. Un peu de patience parce qu’à ce rythme, il viendra pour vos vacances alors que nous, on le visualisait bien pour début juin. Vous savez au moment où il n’y a pas encore beaucoup de choix. Ce petit moment où l’on attend les tomates et qu’il n’y a que… que… vous voyez.
Et le pompon, c’est qu’aujourd’hui, ils sont avec leurs petites fourches à arracher du poireau avec l’eau qui les rafraichit alors que vous, vous vous demandez comment finir le kilo de la semaine dernière et aussi celui de la semaine d’avant. Sans compter, les pommes de terre que vous pensez peut-être replanter parce qu’elles germent. Et ces épinards dont vous ne savez plus comment les agrémenter pour les faire avaler au petit dernier ou au conjoint.
Bref que du bonheur… et sachez-le, nous compatissons.
Bonne semaine.