Archives pour la catégorie ‘Non classé’

Commande de poulets bio

lundi 1 août 2011

Fabien Bordier élève dans l’enceinte de la Bergerie Nationale à Rambouillet des poulets bio. Il nous propose de passer commande de un ou plusieurs poulets  de 1,6 kg en moyenne ayant grandi de 90 à 100 jours.

Le prix au kilo est de 8€90.

Le paiement s’effectuera par chèque uniquement le jour de la livraison en fonction du poids du poulet.

Nous débutons l’aventure le 15 septembre, date limite de la première commande et la livraison aura lieu le 29 septembre .

Si nous sommes satisfaits, nous pourrons passer commande une fois par mois. Pour toutes vos questions s’adresser à Élodie notre responsable  « poulets » du collectif.

Livraison de viande de veau

samedi 9 juillet 2011


 

Interview de Jean-Luc, éleveur de Limousines à Trasrieux

dimanche 15 mai 2011

Voici une suite de questions /réponses  entre Jean-Luc Seignez et Gisèle à propos de la gestion de l’eau et la préparation de la viande.

A propos de la sécheresse, êtes-vous limités dans les arrosages ?

Nous pouvons arroser avec l’eau de notre étang. Nous sommes assez sûrs de la qualité de notre eau (approvisionnement de l’étang sur sources).Nous sommes cependant soumis (loi sur l’eau) à des déclarations d’utilisation et à une redevance (!). Il n’est pas impossible que dans un contexte de pénurie, l’administration pour qui nous sommes donc connus(cf. plus haut) nous  impose des restrictions (voire des interdictions).

Nous essayons d’avoir une gestion responsable de cette ressource: utilisation minimum (incontournable pourtant pour l’arrosage des serres); c’est un exemple des tensions qui peuvent exister entre une gestion bureaucratique et une réalité de terrain gérée de façon responsable par des acteurs compétents…

Les principales perturbations pour nous sont d’abord une charge de travail supplémentaire (ce qui fait qu’on ne met en route le réseau d’irrigation en plein champ que quand cela devient vraiment indispensable et donc souvent en retard par rapport aux besoins physiologiques des plantes) -nous allons devoir y passer dans les prochains jours-;autres problèmes, une levée des semis aléatoire si elle se fait à l’arrosage, des plantes qui peuvent végéter si il n’y a pas un bon suivi; la sécheresse est aussi accompagnée de températures trop élevées ce qui provoque des stress que l’irrigation seule ne peut pas effacer , sans parler  de l’efficacité amoindrie de l’eau sur une plante qui  « se ferme » c’est-à- dire qui physiologiquement est plutôt disposée à limiter sa transpiration…

Ferez-vous les foins plus tard que d’habitude ?

C’est mon grand sujet d’inquiétude du moment (le « beau » temps dont on nous parle à la télé m’exaspère; si les gens savaient que leur survie dépend de cela  ils relativiseraient le « beau »).

Donc pour nous le pronostic est mauvais: par rapport à une année ordinaire je n’ai plus que 8 à 10 jours d’herbe pour mes bêtes alors qu’en cette saison il faut un « stock » d’environ 25 à 30 j. Donc après je vais faire consommer ce qui était prévu pour les foins; De toute façon petite récolte en rendement et en plus diminution des surfaces…

Les mesures à prendre:

J’ai pris contact ce matin pour acheter du foin mais il n’y a quasiment plus de stock nulle part, les cours sur la prochaine campagne sont entrain de devenir astronomiques (ils étaient déjà très élevés l’an dernier), restera la « solution « de vendre des bêtes; je n’en suis pas encore là mais je commence à y penser.

C’est donc encore trop tôt pour avoir une idée sur l’impact possible en terme de livraison de viande…

Le peu de foin risque d’être récolté plus tôt (murissement plus rapide) et permet de faire un pari sur une deuxième coupe ,ce qui reste très aléatoire et de toute façon ne permet pas de compenser le déficit de la première coupe (au mieux on peut un peu limiter la casse).

Où les bêtes sont elles abattues ? Par qui ?

Actuellement mes bêtes sont abattues à coté de La Châtre (36) à une heure cinquante de la ferme mais Eymoutiers (15mn) a fermé, Limoges (1 h) c’est l’usine, Bessines (1h 15) où j’allais précédemment a été racheté par un privé( augmentation exagérée des tarifs, problème de traçabilité sur les abats, mauvaise relation avec les particuliers que nous sommes etc.).

Nous travaillons avec un collectif pour la réouverture de l’abattoir de proximité de Eymoutiers qui serait géré par les paysans…peut-être pour 2012 si les politiques ne nous trahissent pas une nouvelle fois…

Les bêtes sont abattues par le personnel de l’abattoir qui est spécialisé.

Où la viande est-elle stockée?       Qui la met sous vide ?

La viande est ensuite mise a « ressuyée » dans différentes chambres froides sur place avant d’être transférée sur le lieu de découpe qui dispose aussi d’une très bonne petite chambre froide.

Ensuite, la viande est découpée par un boucher professionnel qui fait du travail exclusivement pour des paysans en vente directe, et je la mets sous vide au fur et à mesure de la découpe.

Est-ce que ton boucher laisse la viande maturer ?

La maturation… vaste sujet…en général nos carcasses de génisses attendent 7 ou 8 jours avant d’être découpées. (je prends un peu plus de temps pour les bœufs- 12 j-). Mon boucher (qui a une très grande pratique et une expérience de tous les métiers de la boucherie) prétend que la maturation ne joue qu’à la marge sur la tendreté : « une bête qui est tendre est tendre au départ; une bête qui n’est pas assez tendre au départ ne vas pas beaucoup s’améliorer ».Il indique par contre que la maturation a un impact en terme de gout

Autres aspects, plus une viande rassit plus il y a déshydratation et noircissement en surface qui demande du parage et génère de la perte. Après il faut en effet distinguer le type d’animaux( âge, sexe) et la race.

La maturation se justifie sans doute plus à mesure que les animaux sont plus âgés  et plus pour les mâles que pour les femelles à âge égal.

La limousine est sans doute une race qui supporte bien une moindre maturation car le grain de viande est plus fin et elle est plus naturellement « persillée » (à la différence par exemple du charolais).

Ce qui fait aussi beaucoup la différence c’est la finition des animaux: le degré d’engraissement qui développe ou non le « persillé » (il faut savoir que dans un muscle il peut y avoir jusqu’à 30% de matière grasse non visible et que c’est elle qui fait la tendreté).  Après il y a aussi des disparités génétiques qui peuvent expliquer des différences entre deux animaux élevés exactement de la même manière.

Enfin il semble que le « sous vide »(expulsion d’une partie des jus) et surtout la congélation aient un impact sur la tendreté.

A chacun de faire le bilan avantages/inconvénients de chaque pratique.

Ah oui, j’oubliais: il est devenu quasiment impossible de laisser les carcasses maturer à l’abattoir: faire tourner des frigos coûte cher, tout est « flux tendu » donc …aller vous faire maturer ailleurs!

Merci à toi Jean-Luc d’avoir répondu aussi précisément à mes questions. Rendez-vous pour les AMAPiens lors des prochaines livraisons pour la suite de cette discussion.



La vie est dans le pré

jeudi 21 avril 2011

En ce mois d’avril, sous un soleil printanier, je découvre avec joie la belle propriété bien préservée où grandissent des vaches limousines élevées par Jean-Luc Seignez : au cœur du Limousin, 45 ha de pâtures, de champs cultivés, de bois, d’étangs et de bâtiments à gérer harmonieusement en biodynamie.

Jean-Luc très pédagogue explique son parcours et les choix qu’il a fait en famille (Corinne  sa femme travaille avec lui). Il est aujourd’hui associé à Jean-Michel qui lui s’occupe du potager, des légumes pour les marchés et pour les conserves, de la production de semences pour Kokopelli et Germinance sans oublier la confection de paniers de légumes pour des consommateurs locaux.

Différentes personnes permanentes ou de passage travaillent sur l’exploitation, certains sont en formation ou réorientation professionnelle, d’autres transmettent leurs savoir-faire (soit 8 équivalents temps plein sur l’année). Ces passionnés partagent avec d’autres une démarche de travail collectif et solidaire (Réseau REPAS : Réseau d’Echanges de Pratiques Alternatives et Solidaires) Ils accueillent aussi des jeunes pour leur faire découvrir le travail coopératif et sont actifs dans des associations culturelles locales (Association Contrechamps) Avec des bénévoles et des professionnels, sur des chantiers d’été la grange à foin a été rénovée avec succès pour accueillir des spectacles et des fêtes (Rendez-vous le 25 juin autour du feu de la st Jean !)

Les personnes qui travaillent sur la ferme sont polyvalentes et peuvent ainsi se remplacer lors de temps de vacances ou de maladie.

Cultures (céréales et légumes) et prairies sont en rotation sur 8 ans afin de laisser la terre se régénérer. Du foin et des céréales sont produits pour les besoins des vaches limousines. Les bêtes sont à l’étable de la Toussaint à la mi-avril en stabulation libre. Jean-Luc prend à cœur sont métier d’éleveur et explique avec passion comment il prend soin des animaux dont il se sent responsable.

Ce fut pour moi une belle rencontre dans une région magnifique. Je ressens un profond respect pour le travail fourni et le sens donné à l’agriculture et l’élevage aujourd’hui. Merci à toi Jean-Luc de m’avoir accueillie.

Rendez-vous en septembre pour une livraison rue Descartes.

Gisèle


Commande de viande de boeuf

samedi 12 mars 2011

gaecchampslibres@no-log.org

Commande de viande bio

samedi 15 janvier 2011

Bonjour à tous,

Comme annoncé jeudi dernier, je vous confirme mon prochain passage avec du bœuf cette fois-ci, le jeudi 17 février.

Il est préférable de me faire savoir par tél ou par mél votre intention de commander avant de m’envoyer le règlement (ceci afin d’éviter que des chèques m’arrivent…alors que tout est déjà vendu).

Pour ceux qui n’auront pas mangé toutes leurs réserves à cette date, sachez que la vente suivante (toujours du bœuf) sera mi avril (ça laisse le temps de faire encore quelques pots au feu)

Merci de votre compréhension et à bientôt.

Cordialement,

Jean-Luc.

Objet en voie de disparition

vendredi 7 janvier 2011

Merci !

vendredi 24 décembre 2010

Merci aux Joyeux Amapiens pour cette dernière distribution de l’année 2010 qui fut chaleureuse et festive. Un grand merci à notre hôte Jean pour son accueil et la prise en charge des commandes de fruits de mer. Merci aux cuisiniers pour les bonnes soupes qui ont régalé petits et grands. Merci à Gil et Catherine pour les huîtres et le petit vin blanc qui va bien avec.

Bonnes fêtes à tous et à l’année prochaine !


Cageots et sacs de légumes

dimanche 19 décembre 2010

Avec l’arrivée du froid peut-être, le cageot de l’AMAP devient une denrée rare.

Les cageots stockés dans la grange afin de permettre aux Amapiens de commencer la pesée dès 18h30 ont disparu ou presque. Donc, la pesée ne peut se faire dans de bonnes conditions, peseurs et Amapiens attendent ensuite l’arrivée d’éventuels cageots ou sacs.

Merci de rapporter lors de la prochaine distribution tous les cageots en votre possession et de collecter de nouveaux cageots en bois. Apportez également un sac qui vous permettra de remporter vos légumes. Le collectif se penche sur le problème et essaiera de le résoudre en 2011…

Commande de viande de veau

samedi 18 décembre 2010

Bonjour à tous,

Voici l’annonce de mon prochain passage en janvier avec du veau.

La quantité sera limitée aussi ne tardez pas à passer commande.

En attendant, je vous souhaite au nom du GAEC, une bonne fin d’année.

Cordialement,

Jean-Luc.

gaecchampslibres@no-log.org