Amap Plaisir des Saveurs

Des petites vacances improvisées qui nous ont réjouis mais un peu désorganisés ! Carlos a réussi à nous faire nettoyer presque tous les bords de serre. Heureusement, nous n’avions pas attaqué celle qui s’est écroulé sous le poids de la neige… Ensuite, nous avons essayé de faire comme si nous arriverions à faire les marchés pour lâcher l’affaire vendredi devant la neige qui, à peine sur le sol, rendait la route glissante…

Nous avons apprécié ce repos inopiné, un peu hors du temps, confinés devant une source de chaleur.

Mais maintenant, il faut relever les manches. La salade qui n’avait pas bonne mine après avoir été couverte en Décembre est gelée. Donc il faudra l’enlever. La serre écroulée, heureusement, n’abritait plus que quelques pieds de persil (plutôt que nos choux ou nos carottes pour le printemps !) mais il faudra la démonter et revoir nos pronostics à la baisse pour certaines cultures. Il y a ce que la neige aura brûlé et que nous n’avons pas encore été voir comme la chicorée, la pain de sucre et certainement les premières feuilles des choux verts.

Bref, du boulot pour voir les dégâts, voir ce qui nous restera et changer nos plans pour la suite… l’année peut continuer !

Merveilleuse semaine !

Quelques flocons pour nous rappeler que l’hiver est encore là. Il nous murmure que Février le doux serait le pire de tout, alors il met son blanc manteau. Nos doigts ont froid. La buée s’échappe de nos bouches, et il neige quelques flocons. Le bonhomme est loin. A peine verrons-nous nos traces sur le sol. Nous attendrons un petit rayon pour nous accompagner dans le champ, préfèrerons le travail sous serre. Cela tombe bien, il faut bêcher les tours, pour enlever orties et liserons, pour nous réchauffer aussi.

Cette semaine, il faut semer les tomates et le ciel est tout blanc. L’été dans les mains, nous rêvons de cheminée. Les enfants attendaient après elle. Pas nous, mais nous sourions à l’idée qu’un petit tapis ferait leur bonheur. Doucement, l’hiver envahit le champ et ralentit nos feuilles vertes qui, pourtant, semblaient s’allonger. Quelques heures, ou quelques jours, dans de la ouate. Un peu coupé du monde. Un petit bout d’enfance à notre portée.

Merveilleuse semaine !

Bref rien n’est parfait, juste le bonheur d’un petit rayon de soleil qui nous rappelle qu’après la pluie, le beau temps…

Merveilleuse semaine !

Tout doucement, pousser la porte de cette nouvelle année. L’imaginer, l’envisager, la rêver. Y mettre tous ses espoirs. Agrandir le cadre, ou l’ajuster. Poser ce que l’on veut. Enlever ce que l’on veut aussi. Sourire un peu. Rire beaucoup. Colorer les murs. Attendre le soleil. Apprendre à se moquer des nuages. Danser sous l’orage parce qu’il passera. Nouer ou dénouer. Les amours, les amis, les emmerdes, la vie parfois. Monter au plus haut et se dire qu’il y a encore des marches pour plus tard. Descendre au plus profond et se rendre compte qu’au bout de la nuit, il y a l’aurore. Bien sûr, nous vous souhaitons le meilleur et surtout de vivre un peu, beaucoup, passionnément… pour que cette année ne soit pas seulement une de plus, mais de celles qui comptent.

En attendant, nous avons repris un rythme normal pour Carlos, avec un peu plus de terre pour nous, les filles. L’avantage d’être peu est que tout le monde s’y colle, et ces premiers jours ont presque des airs de fête…

Merveilleuse semaine !

Bref, le programme est de finaliser et de se faire la belle. Pendant 10 jours, nous laisserons nos champs aux mains de Dame Nature. Carlos a déjà pris de l’avance en partant plus tôt…

Certes, cette année a été une très bonne année de culture, avec de beaux rendements et un temps clément.

Mais nous avons allongé le pas dès le joli mois de Mai avec André qui s’est désisté à la dernière minute. Heureusement, Olivier pouvait arriver un peu plus tôt. Mais Clément ne finissait qu’au 14 Juillet. Alberto a posé sa démission mi-Juin et nous avons bouché les trous comme nous le pouvions, et surtout avec de l’huile de coude. Nous étions à l’heure et Clément a attrapé une bactérie, ce qui a remis un coup de pression.

Au final, nous sommes tous entiers. Tout est fait (ou presque), mais un peu sur les rotules…

Alors le calendrier planétaire annonce une année sympa en culture et nous, nous avons envie de beaucoup d’heures de rire au milieu de notre folie. Tout n’est pas planifié, mais comme nous avons passé 2017 la tête sous l’eau, nous avons décidé d’apprendre à nager…

Merveilleuse semaine et très belles fêtes!

Donc oui, il reste plein, plein de trucs à faire (et si nous nous ennuyons Carlos-le-Fourbe sort sa petite To Do List) mais mes mains ne veulent plus avoir froid et si j’ai bon espoir de nous voir finir de biner nos épinards pour Noël, l’idée de se planquer derrière le radiateur jusqu’au 23/12 me tente…

N’empêche, le fenouil est fini, la salade prend le même chemin, toutes les feuilles vertes stagnent en attendant que le jour bascule sur la nuit. Il faut encore tout couvrir, mais le vent se joue de nous pour l’instant. Et j’abandonne l’idée de désherber les vivaces avant quelques temps. Reste 30×140 cubes de mâches à planter pour nous occuper.

Et l’inventaire…

Et là, l’année sera bouclée…

Merveilleuse semaine !

Sous les flocons de neige voltigeant au gré du vent, nous avons ratissé toutes les feuilles du champ : épinard, mâche, bette, persil, tétragone. Il reste encore quelques salades et ensuite il faudra attendre des jours plus longs, plus clairs aussi…

L’hiver tombe peu à peu sur le champ et nous lui offrons des couvertures pour mettre ce qui reste à l’abri. Nous cherchons la chaleur pour éplucher ce qui doit l’être. Nous rangeons, pensons à une optimisation de nos mouvements, imaginons nos corps étendus dans un canapé moelleux… Le silence étourdit le champ et nous rentrons les outils ou les tuyaux qui traînent. Les jours sont courts. Clément a fini sa saison et se prépare à parcourir l’Amérique du Sud en 2018. Nous sommes moins nombreux. Nous préparons 2018 et scrutons les prévisions météorologiques du calendrier bio-dynamique (qui semble de bon augure !). La nuit noie nos légumes et nous perd dès que l’église sonne 17h. Les hangars nous réservent encore quelques travaux et nous rêvons de repos. Nous envisageons d’éplucher les légumes dans les frigos pour avoir chaud. Les minutes s’égrainent et notre travail s’éparpille autour de nous. Quelques gouttes par-ci, quelques gouttes par-là, et le temps passe.

Savoir apprécier ces quelques semaines toutes douces qui pourraient être plus productives (parce qu’il y a toujours à faire) mais qui permettent d’imaginer la suite…

Merveilleuse semaine !