Archives pour août 2016

La gazette du 8 au 12 aout 2016

lundi 8 août 2016

Le calme avant la tempête. Les vacances sont là, nous effleurant les pieds, trottant dans notre esprit. Vous n’êtes plus très nombreux, surtout très absents. Enfin, tout dépend où. Parfois, il fait chaud, très chaud, et pourtant, la polaire n’est pas loin.
Nous sommes au 15 Août, ou presque. Quelques heures qui s’égrainent à l’infini. Un moment où rien ne se passe, avant que tout ne bascule. Avant la frénésie. Quelques heures à savourer, ou à s’ennuyer. Encore un peu, comme le moment où le réveil sonne au travers de notre couette.
Il n’y a rien à préparer, ou presque. Ce weekend, nous abandonnons nos marchés. Il y a poireaux et céleris raves à fignoler le désherbage, les tomates à bien tailler, quelques semis pour l’automne, encore une ou deux plantations, à trouver une place pour les vivaces, à arroser, arroser, arroser, à combler ce que la pluie nous a pris, à rêver de folies « septembriennes », à regarder le ciel, à choper les quelques prunes qui nous ont échappées, à se dire que des carottes bottes en janvier ce ne serait pas mal, à admirer la brume où le soleil sort de terre.
Quelques secondes d’éternité avant que l’horloge ne sonne minuit et que tout reparte… à nouveau, encore et toujours.Bonne semaine…

 

Le panier du 4 aout 2016

lundi 1 août 2016

 

0.6 kilo de tétragones
1 concombre court
2 kilos de tomates
1 kilo de courgettes
3 salades
1 aubergine

 

La gazette du 1 au 8 aout 2016

lundi 1 août 2016

Des heures sous le soleil, en tête à tête avec l’herbe. Avec nous-même, aussi. Des heures seuls ou à plusieurs à se croiser le long des rangs, à avancer ensemble, à semer l’Ancêtre pour ne pas savoir ce qui ne va pas (parce qu’on a des yeux !!!!). Quelques mots échangés. Sur le weekend. Sur la chaleur. Sur le prochain clafouti pour le goûter. Des heures à rêver à un grand truc frais. Des secondes à regarder l’heure. Sentir le vent. La sueur qui perle. A nouveau le vent où résonnent les cloches comptant les heures. Une voiture qui klaxonne dont nous ne connaissons pas le propriétaire. Une main sur les reins. Assis, debout, courbés. La terre meuble. La terre humide. La boue. La binette au bout du bras, une extension de nous-même. Un nuage qui passe. Le grand chef qui a besoin d’Alberto, d’André ou de Carlos. Un de moins sur le carré. Un nouveau rang. Parfois juste à côté, parfois plus haut parce que nous sommes plusieurs. Un coup d’œil sur ce qu’il reste à faire. Une pensée pour les poireaux. Le rappel des choux au bout des poireaux. Ce qu’il reste à faire. La piscine. Le soleil. La musique sur le portable. Les pensées qui passent. Les histoires qui naissent dans nos têtes. L’herbe. La marque de nos pas sur la terre. La poussière. Le grincement de la tige métallique de l’aigle épouvantail. La dernière demi-heure. Le soleil qui baisse sur l’horizon. Les ombres de la forêt qui rampent.

Et attendre demain.

Bonne semaine…