Amap Plaisir des Saveurs

La tyrannie du légume prospère mais la révolte gronde. Ce n’est pas parce qu’on est dans le jus qu’on se laisse faire ! Nous n’avons que 2 bras !

Donc qu’ils renâclent dans leurs caisses, nous finiront bien par les planter. Surtout qu’après, il va falloir les biner, alors nous avons le temps…

N’empêche que mes courgettes sont à l’heure. Une année normale, la courgette arrive le 15 Mai et nous cueillions la première le 16. C’est pas mal.

De petits concombres (déguisés en cornichon pour l’instant) se profilent.

Et pour les tomates, au cas où les beaux jours vous monteraient à la tête, ce n’est toujours pas avant le 20 juin. C’est ainsi depuis qu’on a coupé le chauffage, parce que, oui, avant 2008 vous pouviez espérer des tomates au 10 Mai. Maintenant, c’est la première pour le 20 juin et les tomates sont moins généreuses que les courgettes. On commence par 5 kg et 20kg la semaine suivante et après, seulement, vous avez la grosse cavalerie.

En général, au moment où l’on désherbe les choux.

Bon, globalement, cela se passe bien. Quelques lièvres, qui ont bon appétit, ma foi. Mais pas de pigeon, ou alors ils sont si discrets que c’est seulement quand on va rentrer dans le carré de petits pois qu’on s’apercevra qu’ils sont passés avant…

Mais les tomates, pas avant le 20 juin

Bonne semaine.

Nous avons tous calés avant le dessert la semaine dernière, les oignons sont restés dans l’herbe… Comme quoi, nous avons tous envie de perdre quelques kilos avant l’été.

N’empêche que tous ces jours fériés ne nous arrangent pas. Je viens seulement de semer les courges (seulement 4 semaines de retard), les tomates ne sont pas toutes taillées et si les AMAP ont en partie fondues pendant ces jours de « repos », le travail n’avance pas beaucoup.

Entre plantations (qui se font au compte-goutte) et entretien (qui ne se fait pas), la situation ne va pas faire avancer l’été, enfin… nos légumes.

D’ailleurs, une constatation après plusieurs résultats mitigés sur les graines de cette année : plusieurs semenciers nous ont demandé notre accord parce que la germination était moindre, et il est vrai qu’en pratique, cela se retrouve chez tous. Mes graines qui me restaient de l’année dernière sont bien plus… productives. En même temps, c’est normal parce que beaucoup des graines récoltées en 2013 proviennent des légumes cultivés en 2012. Mais bon, on remarque que les « bébés » ne sont pas plus vigoureux les parents !

Donc, nous ne savons plus trop où nous en sommes, qu’Alexandre (vendeur sur Batignolles) qui vient nous aider les 2 prochains mois a déjà besoin d’une sieste pour rentrer chez lui après 2 jours de travail dans les champs et que le travail ne se fera pas tout seul. Dommage !

Dans tous les cas, plus que 31 semaines avant mes vacances… parce que je le sens, cet été, cela va ressembler (encore) à des RTT prises par ci, par là…

Bonne semaine.

Cette semaine n’est pas commencée qu’on est déjà en retard. Donc, au planning : plantation. Tout d’abord les céleris raves qui ont eu chaud aux fesses samedi, forcément après une semaine maussade, mon père oublie d’aérer la serre et ils avaient un peu soif… Un arrosage et tout est rentré dans l’ordre si ce n’est le bout des feuilles brûlées.

Ensuite, les courgettes parce qu’elles n’attendront pas une semaine de plus.

Après la fin de la 2^ème saison de tomates parce qu’elles aussi crient famine dans leurs petits cubes.

Et enfin, les choux. Mais eux, ils vont sauter à la corde et attendre un peu…

Et comme tout cela n’est que l’entrée, il y a des tomates en plat : donc, elles nous mettent en appétit lors de la plantation, nous calent pendant la taille et comme Laure et moi sommes des filles et qu’on veut rentrer dans nos maillots, on laisse le dessert aux hommes (mettre les ficelles).

Accompagnées d’un semis de courges (là, le retard n’est que de 3 semaines mais tout est prêt : cubes et graines, ne reste que ma main…) et de choux fleurs.

Le dessert va nous mettre à genoux : désherbage d’oignons.

Je vais peut-être laisser le dessert aux hommes, moi…

Bonne semaine.

Chose promise, chose dû : les poireaux disparaissent pour faire place au vert sous toutes ses formes (salades, herbe, épinards, re-épinards et encore des bettes et ce, jusqu’à étouffement…)

Et avec cette eau, le vert est bien vert !

Donc nous, on se noie dans la verdure, parce que peu importe l’activité, c’est le vert qui nous agresse !

Quand on désherbe les carottes, ce sont leurs fanes qui nous chatouillent les bras, quand on bottèle les radis, ce sont les queues qui ne tiennent pas en main, quand on cueille les épinards, ce sont les feuilles qui nous dépriment !

Bref, une mer de verdure. Ceci dit, les serres sont belles avec ce panachage de vert et les différentes textures de feuillage.

Et j’oubliais les fraises (toujours dans un camaïeu de vert mais l’originalité réside dans le blanc des fleurs) pour vous dire que les cueillettes commenceront d’ici 3 semaines. Je sais que les fraises sont plus attractives que  les haricots, mais le rendement n’est pas folichon (elles ont eu soif jusqu’à présent), alors 6 adultes par AMAP seront suffisants et pour une meilleure gestion de la récolte, les AMAP du mercredi ferait mieux de venir le samedi (15h parce qu’avant je serai au marché) et les AMAP du jeudi/vendredi le mercredi (10h parce qu’avant il y a de forte chance que j’emmène mes filles chez la nounou !).

Et si j’en crois la petite pointe de blanc parmi les petits pois, ils devraient suivre…

Comme quoi, c’est bien fait la nature !

Bonne semaine.