Amap Plaisir des Saveurs

Le mois de Mars a toujours quelque chose d’angoissant pour nous. Nos frigos et nos champs se vident. Nous faisons les fonds de tiroir parce que le choix des variétés disponibles est très (très) limité.

Et nous trouvons que les récoltes qui sont censées suivre ne vont pas assez vite. En occurrence, je pense aux radis (le premier carré a été assez décevant au niveau du rendement puisque pour la même surface mais semé un mois plus tard en 2009 nous avons eu le triple de bottes), aux choux pointus qui ne sauraient tarder, aux endives (que nous attaquons la semaine prochaine), aux salades qui n’en finissent pas de grossir, au persil et aux bettes, sans oublier les épinards qui font de jolies pousses pour une salade mais seulement pour 10 personnes si on passait les 10 000 cubes.

Mais on sait qu’à la prochaine semaine de soleil, tout va décoller et que ça ira. Parce que ça le fait toujours. Juste de la patience.

En attendant, on plante et sème dehors : salades, oignons (blanc, jaune et rouge), fleurs, herbes, épinards, betteraves, carottes et radis. Et c’est un bonheur de planter dans cette terre toute fine. Maintenant, il nous faudrait une bonne averse (environ 20mm), histoire de ne pas commencer Mars avec l’arrosage pour faire germer ou enraciner les plants.

Cette semaine est ponctuée de nœuds lunaires, donc pas grand chose en semis (comme quoi, certaines forces extérieures nous empêchent de trop travailler…). Il se trouve aussi que le radiateur pour les semis à lâcher et son remplaçant est moins efficace pour faire lever mes graines. Du coup, mon basilic n’a pas encore pointé son nez. Va falloir l’aider.

Bonne semaine.

PS : pour ceux qui noterait l’apparition de brocoli dans les paniers de 20, je tiens à préciser que je ne fais pas de mauvais esprit, mais en cueillant 5kg de brocoli par semaine sur 500 pieds, je ne peux en mettre que dans les 7 paniers de 20. Pour les autres, vous êtes trop nombreux… Eh oui, nos brocoli ne nous aiment pas assez pour faire de grosses têtes !

Les températures descendent et nous nous semons l’été : concombre, courgette, poivron, aubergine…

On attaque les radis dehors (à semer…) mais on continue à semer dans les serres (quand je vous disais qu’il n’y en avait plus assez…)

On a désherbé la rhubarbe. Il faut semer la 2^ème saison de tomates (celle pour quand vous serez en vacances… culpabilisez, parce que c’est le but… parce que nous nous serons certes au chaud (environ 50°C vers 11h) mais pas l’ombre d’une plage… enfin, le sauna, c’est bon pour la peau !)

Sans oublier la tétragone et il faut penser à préparer les serres pour planter les tomates d’ici 15 jours (peut être plus si les nuits continuent à être si froides)

Je ne sais pas si j’en oublie, mais je pense faire le tour de la semaine.

Certains vont être heureux, on attaque la mâche (et on finit le pissenlit).

Cela fait longtemps que je n’ai pas parlé des endives. Après examen de notre essai, ben ce n’est pas très concluant. Il n’y a aucun rendement. Donc il est fort possible que vous en ayez une fois (et encore peut être qu’il n’y en aura pas assez pour tous les paniers). Les racines sont grosses mais il n’y a pas de feuilles (bref cela ressemble à nos brocolis, là où il devrait y avoir une tête de 600g, nous avons 150g…), nos endives s’apparentent plutôt à des endivettes. Certains diront que ce sont les meilleures, le problème c’est que quand on attend 300g par racines et qu’on en a que 20g et bien, ça ne fait pas le compte… Pour le moment, toutes ne sont pas poussées, donc patience…

Sinon, nous avons arrêté la date de la porte ouverte. Ce sera le samedi 18 juin et nous allons changer un peu. Donc visite à 18h et apéritif dînatoire après. Histoire d’éviter toutes les kermesses et autres fêtes des écoles, et puis on fête en même temps les 10 ans de l’institut (on a acheté ces terres en 2001, avant nous n’avions que 5ha de maraîchages…) J’en dirais plus, plus tard. Peut être que la visite sera carrément décalée à la tombée du jour…

Bonne semaine

Il se trouve que par ces temps pas très réjouissant (et les quelques moments de calme qu’il nous reste et dont nous profitons avant l’arrivée à l’horizon d’un printemps débordant (de travail)), eh bien, nous en profitons pour faire quelques formations (non pas cette fois pour attirer les légumes dans nos caisses), histoire de mieux tenir nos sous sur notre compte en banque…

D’où mon retard pour les paniers…

Et après cette formation, nous en avons profité pour remplir un dossier primeur pour avoir encore une serre de plus, parce que si vous voulez de la mâche en hiver et plus de tomates (enfin à condition que certains reste au mois d’août) et des poivrons et des aubergines (toujours sous condition d’avoir des amapiens en août), il va falloir faire pousser des serres…

Et encore après, j’ai semé les concombres, les courgettes, les poivrons et les aubergines… Rien qu’avec tout ça, on n’a plus de place… et pour le moment, ce ne sont que de petites graines.

Mais ça va être beau (enfin si le ciel est avec nous, parce qu’il est bien évident que nos compétences ne peuvent être remises en question)

En attendant toutes ses merveilles (parce qu’elles finiront par venir), certains légumes commencent à être en pénurie. Donc le radis noir (mais à cet instant, je ne sens pas de désespoir vous envahir), les navets sont au bout (j’espère que certains n’ont pas eu trop de mauvaises surprises avec les derniers), les pommes n’en sont pas loin, les céleris raves commencent sérieusement à trouver le temps long.

En bref, il reste du poireau (chouette…), de la pomme de terre (re-chouette…) et des oignons (chouette, chouette, chouette…)

Pour le reste (tout ce que vous aimez et dont vous avez envie, là, maintenant pas dans 3 mois parce qu’à ce moment là, vous voudrez des courgettes et des tomates), on attend du soleil et de la lumière (beaucoup de lumière).

Comme quoi, on n’est pas des Dieux à tous les niveaux…

Bonne semaine

Ceux qui ont la curiosité de lire le panier de 20 euros s’apercevront que nous avons commencé à récolter des radis. Pour le moment, et certainement parce qu’il n’a pas fait très beau jusqu’à présent, ils ne sont pas tous de taille similaire et il faut courir à droite et à gauche (bref dans tout le carré, qui en fait, se trouve être entre les rangs de choux pointus, rentabilité de la serre oblige !) et en plus, ils ont tendance à pourrir… Normalement, ce carré devrait donner au moins 1000 bottes… J’insiste bien : normalement.

Mais passons au reste. Nous plantons, nous plantons, nous plantons et nous n’avons plus de place. En fait il nous reste 3 carrés de libre. Un pour le semis de radis lundi, le deuxième pour le prochain arrivage de salades (eh oui, on ne peut pas seulement compter sur le futur merveilleux soleil de Mars) et le troisième en prévision de nos plantations de tomates (au plus tôt dans 4 semaines). Après 15 min de «parlementations» très intenses, nous avons conclu que la mâche finirait dehors puisque de toute façon, il y avait 90% de chances qu’elle monte avant de grossir (notre marchand de plants est un petit malin, c’était effectivement le dernier arrivage mais il en a mis deux fois plus… ah, ah!)

Petite info qui a son importance : c’est la dernière semaine de radis noir !

Pour le reste, il se trouve que nous partons (Vitor, mon frère et moi) en vadrouille sur Paris mardi matin pour une formation sur le maraîchage bio (des fois qu’ils aient trouvé une nouvelle variété de légumes qui saute toute seule dans les caisses…). Je ne le dis pas assez, donc, vous avez du oublier que nous sommes des Dieux (surtout pour la culture du radis noir parce que cette année, notre génie n’a pas touché la mâche…), il nous faut de temps en temps voir comment font le commun des agriculteurs…

Chose importante que j’allais oubliée, la prunelle de mon père (comprenez les pommes de terre) arrive tout doucement. D’ailleurs en ce moment, on ne croise pas souvent mon père, vous croyiez qu’il couve ses bébés… ?

Bonne semaine.