1.5 kilo de tomates
2 aubergines
0.4 kilo de fenouils
0.5 kilo d’ oignons jaunes
1 herbe
2 salades
1.5 kilo de tomates
2 aubergines
0.4 kilo de fenouils
0.5 kilo d’ oignons jaunes
1 herbe
2 salades
Il y a les jours où le soleil dore notre peau, où le vent danse avec les feuilles, où l’arrosage égaye nos oreilles. Il y a les jours où la pluie chante sur les serres, où les camaïeux de gris nous rappelle la Normandie, où la flaque de boue est une part d’enfance.
Mais parfois, le soleil ne fait que piquer et l’eau gouttant sur le bout de notre nez nous agacer.
Et puis, notre botte reste au fond de la boue. Alors nous rions. C’est notre vendredi.
Vous ai-je déjà raconté nos vendredis ? Parce qu’il peut y en avoir plusieurs dans une semaine…
Vendredi est le jour où nous sommes fatigués. Vous savez, ce jour où rien ne va et peu importe le sens dont nous nous y prenons. Ils surgissent sans crier gare. Nous pouvons nous cogner à tous les chambranles de porte, faire tomber une pile de légumes, glisser là où nous le savions, se retrouver tremper par la fuite (que nous surveillons toujours !) du tuyau, mettre la main dans un potiron pourri…
Et partir dans un fou rire. Rire à en perdre haleine.
Et emporter notre entourage avec nous.
C’est un peu notre weekend d’une journée, notre graine de folie, notre porte dérobée.
Donc nous rions quand nous pourrions dire : « ils ont touché le fond mais creusent encore »… mais après avoir bien râlé, parce que, quand même, la pluie qui mouille les fesses sous prétexte qu’elle n’est que passante, c’est pas d’la juste…
Merveilleuse semaine…
Bonjour à tous !
Je serai parmi vous le jeudi 22 septembre lors de la distribution, avec des colis de bœuf.
Bien que cette date marque le début de l’automne, je vous propose à cette occasion l’option « grillades » en 5 ou 10 kg au prix de 16 € le kg avec côte, divers steaks et grillades et pour moitié du colis saucisses/merguez (50/50 ou 1OO/O ou 0/1OO à préciser à la commande); Comme d’habitude, le nombre de côtes étant limité, je prendrai les commandes par ordre d’arrivée. Bel fin d’été et à bientôt,
Jean-Luc Seignez
GAEC Champs Libres
PROGRAMME
SAMEDI 27 août Arrivées au fur et à mesure de la matinée
Installation des tentes
Pique-nique à la ferme
Accueil vers 14h
Répartition en Ateliers :
La Librairie « La Réserve », de Limay, tiendra un stand toute la journée
19h Apéro puis dîner
21h Concert
DIMANCHE 28 août
A partir de 8h : Petit déjeuner
10h : Ateliers (restitutions & prolongements de ceux de la veille)
12h – 14h Déjeuner
14h30 – 15H30: Théâtre Forum autour des AMAP
16h: Remballage et Nettoyage
1 concombre
1 kilo de tomates
1 aubergine
1 fenouil
0.5 kilo d’ oignons jaunes
1 herbe
0.6 kilo de tétragones
2 salades
Souvent on nous dit que nos légumes sont un goût inimitable.
La terre en est certainement la responsable, mais nous aimons croire que ce sont toutes les histoires qu’ils entendent.
Parce que, mine de rien, nous passons des heures et des heures courbés sur nos légumes. Parfois seul, et il n’est pas rare de nous entendre soliloquer. Souvent en binôme, donc nous papotons de façon plutôt intimiste. Quelquefois en meute pour les gros travaux et les conversations se nouent au gré des croisements dans les rangs.
Il y a Alberto qui susurre à l’oreille de Jaja (le chien) la façon dont il le mangera, frictionné à l’huile d’olive avec de petites patates autour. Nous entendons les derniers résultats de foot ou des JO. De grandes questions existentielles planent. Les histoires de cœur. Des questions indiscrètes. De bonnes nouvelles. Des personnes qui meurent. Des rires. Des idées de goûter (souvent lancé par Alberto). Des râles de douleur. De l’agacement quand nous nous faisons encore arroser. De la « déprimitude » quand le bout du rang n’arrive pas. De la joie quand le carré est, enfin, fini.
Bref, nos légumes prennent le meilleur de notre terre, mais sont bercés par nos murmures, abreuvés de nos petits bonheurs et affinés sous notre amour.
Ce qui donne un goût inimitable…
Bonne semaine…
0.6 kilo de carottes
2 kilos de tomates
1 concombre court
1 aubergine
1 bette
1 herbe
2 salades
Le calme avant la tempête. Les vacances sont là, nous effleurant les pieds, trottant dans notre esprit. Vous n’êtes plus très nombreux, surtout très absents. Enfin, tout dépend où. Parfois, il fait chaud, très chaud, et pourtant, la polaire n’est pas loin.
Nous sommes au 15 Août, ou presque. Quelques heures qui s’égrainent à l’infini. Un moment où rien ne se passe, avant que tout ne bascule. Avant la frénésie. Quelques heures à savourer, ou à s’ennuyer. Encore un peu, comme le moment où le réveil sonne au travers de notre couette.
Il n’y a rien à préparer, ou presque. Ce weekend, nous abandonnons nos marchés. Il y a poireaux et céleris raves à fignoler le désherbage, les tomates à bien tailler, quelques semis pour l’automne, encore une ou deux plantations, à trouver une place pour les vivaces, à arroser, arroser, arroser, à combler ce que la pluie nous a pris, à rêver de folies « septembriennes », à regarder le ciel, à choper les quelques prunes qui nous ont échappées, à se dire que des carottes bottes en janvier ce ne serait pas mal, à admirer la brume où le soleil sort de terre.
Quelques secondes d’éternité avant que l’horloge ne sonne minuit et que tout reparte… à nouveau, encore et toujours.Bonne semaine…
0.6 kilo de tétragones
1 concombre court
2 kilos de tomates
1 kilo de courgettes
3 salades
1 aubergine
Des heures sous le soleil, en tête à tête avec l’herbe. Avec nous-même, aussi. Des heures seuls ou à plusieurs à se croiser le long des rangs, à avancer ensemble, à semer l’Ancêtre pour ne pas savoir ce qui ne va pas (parce qu’on a des yeux !!!!). Quelques mots échangés. Sur le weekend. Sur la chaleur. Sur le prochain clafouti pour le goûter. Des heures à rêver à un grand truc frais. Des secondes à regarder l’heure. Sentir le vent. La sueur qui perle. A nouveau le vent où résonnent les cloches comptant les heures. Une voiture qui klaxonne dont nous ne connaissons pas le propriétaire. Une main sur les reins. Assis, debout, courbés. La terre meuble. La terre humide. La boue. La binette au bout du bras, une extension de nous-même. Un nuage qui passe. Le grand chef qui a besoin d’Alberto, d’André ou de Carlos. Un de moins sur le carré. Un nouveau rang. Parfois juste à côté, parfois plus haut parce que nous sommes plusieurs. Un coup d’œil sur ce qu’il reste à faire. Une pensée pour les poireaux. Le rappel des choux au bout des poireaux. Ce qu’il reste à faire. La piscine. Le soleil. La musique sur le portable. Les pensées qui passent. Les histoires qui naissent dans nos têtes. L’herbe. La marque de nos pas sur la terre. La poussière. Le grincement de la tige métallique de l’aigle épouvantail. La dernière demi-heure. Le soleil qui baisse sur l’horizon. Les ombres de la forêt qui rampent.
Et attendre demain.
Bonne semaine…