Amap Plaisir des Saveurs

Je me suis approchée des poireaux et, je dois le dire, j’aurais bien fait demi tour… non seulement, il y a de l’herbe, qu’il en reste beaucoup mais qu’en plus, ce qui a déjà été fait menace de redevenir aussi sale avant d’avoir fini le premier tour (oui, parce que dans ces cas-là, le deuxième tour est gratuit et on attend les gelées avec impatience pour ne pas en avoir un troisième !)

Carlos s’est consolé au milieu des carottes, où il a mis 3h30 à faire les 9 planches (soit 3 rangs par planche) et non 3h30 par rang…

Et cette petite pluie qui tombe à point pour pouvoir continuer à arracher l’herbe. C’est vrai, c’est mieux une terre humide pour choper les racines… mais cela fait aussi pousser les petites sœurs (et la famille est grande !)

En revanche, Alberto était tout fier de me dire que les céleris seraient bons dans 15 jours. Retenez bien, parce qu’à moins d’un déluge d’eau le reste de l’été, en légumes gagnants pour cet hiver nous avons choux verts, blancs et peut-être rouges (ben oui, les feuilles sont belles de loin mais je ne sais pas de près) et le céleri rave.

Les potirons commencent à peine à s’étaler (ce qui honnêtement nous agace profondément car si nous avons 4 semaines de retard, le voisin aussi et vous verriez les siens… grrr !!!)

Et hormis les courgettes (en même temps, on est en pleine saison puisqu’elle donne depuis presque 2 mois), il y a des légumes mais rien en grande quantité. Comme si l’alternance chaud/froid les troublait pour monter en puissance. Donc en attendant, on désherbe les poireaux…

Bonne semaine.

Même Carlos déprime en regardant les poireaux. Personnellement, c’est en regardant les concombres…

Pour les poireaux, il y a des chances que l’herbe gagne. Heureusement, les choux sont beaux ! Ou de notre point de vue, heureusement, on a fait 2 fois moins de poireaux que l’année dernière.

Je ne me prononcerai pas pour les navets (ils ne sont pas semés) mais j’entends déjà : « on en a marre du chou ! », parce que le poireau a peu de chance d’être gros ou alors c’est Super Carlos qui aura frappé…

Pour les concombres, après une frayeur au début où ils avaient plus une odeur de sapin que de bonne santé, c’est par le bas que vient la traîtrise.

Notre constat était le suivant : le concombre aime l’espace, la chaleur et l’eau et nous on n’aime pas l’herbe. Donc nos bâches noires, c’est bien pour l’herbe et nos pieds sauf que la paille c’est mieux pour garder chaleur et humidité aux pieds des concombres (aux nôtres aussi quand on les cueille !).

Sauf que cette année, il continue à pleuvoir et à ne pas faire très chaud et nos tomates sont à côté. Alors comme on aime nos tomates, on ferme la serre pour les faire rougir (tout ça, parce que vous ne les aimez pas vertes ! franchement, on aurait un daltonien, vous feriez comment ?), mais voilà, avec la paille, il y a aussi des grains qui se baladent, donc qui se sèment, donc du blé qui pousse (oui, je sais à ce stade, cela ressemble beaucoup à l’herbe que l’on voulait éviter aux pieds des concombres), donc des pucerons qui sucent les jeunes pousses de blé (moi, j’appelle ça de l’herbe qui me mouille les pieds)…

Pour le moment, les pucerons sont à terre mais dans le genre bestioles non disciplinées (sauvage tu es, sauvage tu mangeras), je les sens prêtes à se faire les dents sur mes concombres.

Encore, on me préviendrait en début de saison, je me dirais : « bon, cette année, semer, planter, pailler, tortiller, tailler les concombres pour en récolter 10… je vais réfléchir » Voilà, c’est ça, je vais réfléchir…

Bonne semaine.

C’est donc avec joie et délectation que j’annonce mes vacances. Certes pas complètes, juste des heures en moins (et c’est pour cela que le mail arrive un dimanche), mais tout de même.

Au revoir tomate pour 3 jours par semaines pendant 3 semaines et bonjour papier peint, Disney, piscine et autres activités qui passeront par l’esprit de mes filles.

    Je vais peut-être juste mettre à jour une liste plus longue que celle de mes loisirs pour ne pas toucher une binette à mon retour…

Après tout, il reste les choux à biner, les poireaux ne tarderont pas à crier au secours et avec cette petite pluie sympathique, je sens que pleins d’endroits auxquels on ne pensait pas seront envahis !

Mais tant que les tomates rougissent, le reste peut s’écrouler (bon pas les patates, à moins que je ne veuille éliminer mon père… ?)

Ce qui est bon dans les vacances, c’est de se dire qu’on n’est pas obligé de travailler. Un peu comme quand la petite aiguille a dépassé le 12 de 19h…

Bref, il reste du boulot, mais ça, on peut toujours en faire plus, plus, plus… et ce n’est pas mon programme !

Bonne semaine.

Ce matin, à 6h30, juste avant de commencer, je suis passée faire un tour dans la serre pour voir où en étaient les tomates. Certes encore une semaine avant d’avoir un peu de quantité, mais elles sont là, pas rougissantes puisque le weekend n’a pas brillé… N’empêche, elles ne sont pas loin. Un peu devancées par les concombres qui après une petite frayeur (après tout, la moitié était au bord du suicide il y a 15 jours) et beaucoup d’arrosage, ils ont l’air en forme ! Je ne sais pas s’il y en aura autant que l’année dernière (un peu moins je l’espère), mais ils promettent.

Il y a aussi l’herbe qui promet. Une semaine à l’hydrométrie élevée et elle sort de partout pour nous envahir. En particulier nos beaux poireaux. Donc on n’a pas attaqué les céleris raves (et heureusement, il n’y en a pas tant que ça) parce que les poireaux vont crier au secours. Cela ne change pas de d’habitude. L’herbe est une constante qui change de cultures histoire de changer de paysage.

L’année dernière c’était les choux qu’elle avait avalé, cette année, elle a une envie de poireaux et certainement que les courges y auront droit aussi.

Bref, c’est l’été, les premiers départs en vacances, de la relâche pour moi et des cueillettes pour vous.

Au passage, il reste les derniers petits pois pour mercredi et samedi. Ensuite, il va falloir attendre les haricots puisqu’ils ne sont pas encore en fleur (eh oui ! l’épisode pluvieux a fait pourrir nos petites graines en terre, décalant de 15 jours…) Donc reprise des cueillettes la semaine 30 ! (c’est-à-dire mercredi 23 juillet pour Plaisir des Saveurs)

Bonne semaine.

Des tomates qui se colorent histoire de bien commencer la semaine, même si on aura la tête dans les choux (fleurs…) avant de passer aux fraises.

Bien sûr avec ce temps, on est passé en arrosage systématique. Déjà parce que le petit vent rend la terre aride, ensuite courgettes, poireaux, potirons et salades ont besoin d’eau pour prendre racine. Sans oublier les derniers semés (carottes, panais et pissenlits) qui ne germeront pas sans un peu d’humidité.

Donc l’été commence comme un été classique. Donc la semaine se bouscule entre préparation, dernier semis pour l’hiver et déjà la binette se profile. Comme il fait sec, il n’y a pas encore d’urgence (même si la 2^ème saison de petits pois a bien profité de l’épisode pluvieux pour s’envahir d’herbe…), mais il est plus agréable d’arracher une herbe tous les mètres, qu’une tous les centimètres… Les 200M de planches paraissent moins longs !

Bonne semaine.

Une demoiselle qui devient une madame, un jour férié, une envie de flâner au jardin des tuileries et un manque de motivation pour ce qui se passe dans les champs, on mélange et cela donne du retard, mais comme il pleut et qu’en plus, le ciel gronde, nous empêchant de planter et n’améliorant pas les rendements, cela n’est pas grave.

Donc, le programme est plantation de potirons, enfin si le ciel le permet. Mais il faudrait tout de même, les plants commencent à crier famine dans leurs cubes. Ils risquent d’avoir du mal à s’épanouir… peut-être un coach de vie ?!

Sinon, il y a Carlos qui nous organise le concours de celui qui travaillera le plus… Monsieur passe la poussette quand il s’ennuie le soir… Heureusement, il se marie cet été et avec de la chance, nous fera un petit dans la foulée. Parce qu’à ce concours, je ne suis même pas sûre de vouloir m’y inscrire !

Et bien sûr, on attend : que la pluie passe, que le sol sèche, que les concombres grossissent, que les tomates mûrissent, que les pigeons nous laissent des petits pois, que les lièvres laissent nos salades et que les légumes sautent tous seuls dans les caisses…

Bonne semaine.

Aujourd’hui, on attaque les choux. La terre est fraîche, il nous reste du temps avant la prochaine pluie et l’herbe est petite. C’est presque du plaisir (enfin, surtout quand cela sera fini…).

Il y a toujours les oignons dans les starting-blocks. Certes, il ne reste plus grand-chose à désherber, sauf si l’on regarde à côté pour les carottes. Ceci dit, il y a changement de feuillage, même si l’herbe est la même.

Et puis, ces fameuses tomates à tailler. On ne sait plus si c’est la 1^er ou 2^ème saison qu’on taille et si c’est la 2^ème ou 3^ème fois qu’on le fait dans ce carré… il y en a partout (ou presque), plus ou moins attachées, plus ou moins grandes, parfois on croit, mais non…

Les poivrons n’étant pas loin, une petite ficelle aussi pour eux, ce serait bien maintenant qu’ils ont mis les pieux en place. Parce que chaque année, c’est pareil. Ils se tiennent bien droit jusqu’à la formation des poivrons et après sous leurs poids, ils s’écroulent et prennent des coups de soleil… Comme si on avait le temps de leur mettre de la crème ! Donc on les cadre cette année (enfin, la moitié du chemin est fait, reste les ficelles !)

Cela devrait nous tenir occupés et je suis même sûre que le programme s’allongera en cours de semaine !

Bonne semaine.

La tyrannie du légume prospère mais la révolte gronde. Ce n’est pas parce qu’on est dans le jus qu’on se laisse faire ! Nous n’avons que 2 bras !

Donc qu’ils renâclent dans leurs caisses, nous finiront bien par les planter. Surtout qu’après, il va falloir les biner, alors nous avons le temps…

N’empêche que mes courgettes sont à l’heure. Une année normale, la courgette arrive le 15 Mai et nous cueillions la première le 16. C’est pas mal.

De petits concombres (déguisés en cornichon pour l’instant) se profilent.

Et pour les tomates, au cas où les beaux jours vous monteraient à la tête, ce n’est toujours pas avant le 20 juin. C’est ainsi depuis qu’on a coupé le chauffage, parce que, oui, avant 2008 vous pouviez espérer des tomates au 10 Mai. Maintenant, c’est la première pour le 20 juin et les tomates sont moins généreuses que les courgettes. On commence par 5 kg et 20kg la semaine suivante et après, seulement, vous avez la grosse cavalerie.

En général, au moment où l’on désherbe les choux.

Bon, globalement, cela se passe bien. Quelques lièvres, qui ont bon appétit, ma foi. Mais pas de pigeon, ou alors ils sont si discrets que c’est seulement quand on va rentrer dans le carré de petits pois qu’on s’apercevra qu’ils sont passés avant…

Mais les tomates, pas avant le 20 juin

Bonne semaine.

Nous avons tous calés avant le dessert la semaine dernière, les oignons sont restés dans l’herbe… Comme quoi, nous avons tous envie de perdre quelques kilos avant l’été.

N’empêche que tous ces jours fériés ne nous arrangent pas. Je viens seulement de semer les courges (seulement 4 semaines de retard), les tomates ne sont pas toutes taillées et si les AMAP ont en partie fondues pendant ces jours de « repos », le travail n’avance pas beaucoup.

Entre plantations (qui se font au compte-goutte) et entretien (qui ne se fait pas), la situation ne va pas faire avancer l’été, enfin… nos légumes.

D’ailleurs, une constatation après plusieurs résultats mitigés sur les graines de cette année : plusieurs semenciers nous ont demandé notre accord parce que la germination était moindre, et il est vrai qu’en pratique, cela se retrouve chez tous. Mes graines qui me restaient de l’année dernière sont bien plus… productives. En même temps, c’est normal parce que beaucoup des graines récoltées en 2013 proviennent des légumes cultivés en 2012. Mais bon, on remarque que les « bébés » ne sont pas plus vigoureux les parents !

Donc, nous ne savons plus trop où nous en sommes, qu’Alexandre (vendeur sur Batignolles) qui vient nous aider les 2 prochains mois a déjà besoin d’une sieste pour rentrer chez lui après 2 jours de travail dans les champs et que le travail ne se fera pas tout seul. Dommage !

Dans tous les cas, plus que 31 semaines avant mes vacances… parce que je le sens, cet été, cela va ressembler (encore) à des RTT prises par ci, par là…

Bonne semaine.

Cette semaine n’est pas commencée qu’on est déjà en retard. Donc, au planning : plantation. Tout d’abord les céleris raves qui ont eu chaud aux fesses samedi, forcément après une semaine maussade, mon père oublie d’aérer la serre et ils avaient un peu soif… Un arrosage et tout est rentré dans l’ordre si ce n’est le bout des feuilles brûlées.

Ensuite, les courgettes parce qu’elles n’attendront pas une semaine de plus.

Après la fin de la 2^ème saison de tomates parce qu’elles aussi crient famine dans leurs petits cubes.

Et enfin, les choux. Mais eux, ils vont sauter à la corde et attendre un peu…

Et comme tout cela n’est que l’entrée, il y a des tomates en plat : donc, elles nous mettent en appétit lors de la plantation, nous calent pendant la taille et comme Laure et moi sommes des filles et qu’on veut rentrer dans nos maillots, on laisse le dessert aux hommes (mettre les ficelles).

Accompagnées d’un semis de courges (là, le retard n’est que de 3 semaines mais tout est prêt : cubes et graines, ne reste que ma main…) et de choux fleurs.

Le dessert va nous mettre à genoux : désherbage d’oignons.

Je vais peut-être laisser le dessert aux hommes, moi…

Bonne semaine.