Amap Plaisir des Saveurs

Il fait beau, il fait chaud, très chaud et parfois très, très chaud donc si au printemps, on avait presque 1 semaine de retard, là on voit des potimarrons devenir orange, des pâtissons tout blancs (vous les verrez…) et des haricots qui se télescopent dans les saisons. Et même si le basilic déclare forfait (comme quoi il n’y aura pas eu que la limace qui aura eu raison d’eux !), on se dit qu’à ce rythme, les céleris raves seront bon à commencer dans 15 jours !

Alors on saisit notre cahier de gouroutisation (calendrier planétaire établi par Maria Thun, grande prêtresse de la biodynamie) et on scrute ses pronostics : chaud jusqu’à Noël. Certes, on sait qu’il ne fera pas 25°C à Noël, mais pas -15°C.

Donc on décide de jouer.

Parce que là, on sait que pour les fenouils, cela va être tendu puisqu’ils aiment ni trop ni trop peu d’eau et pour les arroser hyper régulièrement, cela va être compliqué. Idem pour les épinards, qui montent quand il fait chaud et pour en avoir en septembre, c’est maintenant qu’il faut semer et Dame Nature est chaude/bouillante cette année.

Donc on va semer des haricots plus tard, des concombres à nouveau, de la courgette pour la gourmandise et du basilic encore.

Au pire, cela ne viendra pas (et il y a du chou, du poireau et du céleri).

Au mieux, cela viendra et l’été se prolongera dans les paniers…

Et comme je ne joue que si je gagne…

Bonne semaine…

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Le plan A (les tomates) a l’air de prendre et si ce n’est ce vilain jour férié, cela pourrait être pas mal…

Certes l’herbe semble envahir nos bébés carottes de jour en jour et ressemblera bientôt à un joli tapis vert. Mais pour nous consoler on regarde nos poireaux et nos choux où là, il n’y a que quelques herbes par ci, par là. D’ailleurs nous allons les supprimer, la joie au cœur, tellement on aura l’impression d’accomplir de grandes choses en peu de temps…

Bref, il fait beau, il fait chaud, je n’ai jamais été aussi bronzée, je n’ai pas vraiment envie de bosser, alors je lâche ma spatule pour décoller Carlos et le laisse assouvir sa passion pour le travail (d’ailleurs, Carlos, si tu pouvais passer ton dimanche dans les carottes que l’herbe me donne l’impression de disparaître toute seule…)

Il semblerait que la vie soit pas mal…

Bonne semaine…

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Le plan A était la tomate. 30 caisses en regardant les 5 dernières années.

Or rien.

Enfin si. 3 caisses.

De dépit, nous sommes passés au plan B qui n’était pas suffisant pour attaquer le plan C…

Bref, sous couvert de remplir les paniers nous avons bronzé (et beaucoup m’ont demandé ce week-end d’où je revenais et là, je leur ai appris que les légumes poussent dehors, incroyable non ?!)… et beaucoup éliminé nos toxines sous forme de sudation.

Alors je reviens avec mon plan A (mais plus modeste…) avant de partir au bord de la mer quelques jours.

Donc priez pour le plan A parce que je serais sur répondeur jusqu’à jeudi…

Bonne semaine…

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Alors que nous regardions nos champs pour savoir par où il était le plus judicieux de commencer pour être… moins ( ?) débordés, nous constations que tout de même les tomates pressaient (enfin, c’est ce qu’on se dit quand elles ont la tête en bas et non autour de la ficelle !), que l’herbe semblait avoir poussé dans les betteraves, céleris raves, carottes et fenouils (on ferme les yeux quand on arrive aux potirons…) et que les poireaux (avec leurs copains les choux) ont les feuilles qui nous crient : « A boire ! ».

Et comme nous ne sommes pas Shiva, nos deux bras par personne risquaient de ne pas suffir, à moins d’allonger le tir (et avec les beaux jours, on a surtout envie de s’allonger sous les pruniers…)

Et vendredi, 14h, Antoine m’appelle (pour ceux qui ne suivent pas, c’était notre saisonnier 2014) pour savoir si par hasard on avait besoin de bras.

Bon, d’accord, cela veut dire qu’il n’a pas trouvé de boulot dans sa branche et qu’il va encore avoir mal au dos (ce qui ne l’a pas fait renoncer l’année dernière et je pense que ces deux dernières semaines ont dû être un calvaire)

Mais, à cette heure-ci, il est dans la chaleur de la serre à tailler nos tomates.

Et en attendant Ettore, on n’aura pas à allonger le tir (même si Carlos passe le dimanche matin en sifflant…)

Bonne semaine…

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PS: pas de cueillette le mercredi 8 juillet.

Après une grosse mission plantation de choux qui a chevauché la plantation de poireaux et qui a fait courir tout le monde, c’est une grosse semaine taillage de tomates qui s’annonce… car si elles rougissent (mais je vous rassure, je parle de dizaines de kilos, pas encore assez pour les paniers !) ont la tête en bas à force d’attendre, transformant nos serres en jungle.

Et une fois que cette mission sera remplie, l’herbe qui se profile à certains endroits aura bien besoin d’un coup de binette !

Donc avec l’été, le débordement est là !

Bonne semaine…

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Il peut y avoir 2 visions des choses. D’un côté le verre à moitié vide et de l’autre le verre à moitié plein. Dans tous les cas, le verre n’est qu’à moitié rempli.

Pour les cueillettes, c’est un peu ce qu’il se passe.

Mon verre, quand il est à moitié vide, contient cela :

Bou, bou, bou… on me demande de prévoir exactement quand viendront les légumes pour ne pas faire perdre de temps à tout le monde. Bou, bou, bou… maintenant avec le changement de rythme scolaire, je dois m’occuper de mes filles jusqu’à 9h (ou payer pour la garderie), me dépêcher de faire les paniers pour Anna, me presser de faire les commandes pour Chatenay, être là pour les cueillettes à 9h30 et peut-être discuter avec eux (oh ! horreur !!!!!) ou prévoir Carlos qui lui aussi fera bou, bou, bou… et après il reste les paniers de fruits pour St Léger/ Poigny (parce que zut ! à cet époque les fruits n’aiment pas la chaleur et franchement qu’est-ce qu’une moitié de cerises abîmées ?) et recourir pour la pesée et surtout retourner à l’école pour mes horribles filles qui risqueraient de se faire écraser ou pire si elles revenaient seules, parce qu’en plus j’ai eu la folie de dire oui pour des activités le mercredi après-midi et cela m’oblige encore à courir. Bien sûr, mon verre est vide depuis longtemps et je continue à faire bou, bou, bou… parce qu’en plus on m’a dit qu’il n’y avait pas assez de ci, que ce serait mieux comme ça et pourquoi eux ils ont ceci… !!!!!

Mais moi, cette année, j’ai décidé que mon verre était à moitié plein, parce que j’ai arrêté de chercher l’équilibre (eh oui, j’ai lu que si on voulait l’équilibre dans notre vie, c’est qu’on estimait qu’il y avait de l’opposition) et franchement, j’ai juste envie de m’éclater parce que je me suis trop pris la tête…

Mon mercredi cueillette, c’est cela :

Je prends mon temps pour mes filles et fais un gros bisou à Agathe (Louise ne comprend pas que maman en a besoin pour sa journée !!!), discute avec les copines 5 à 10 min parce que c’est super agréable, retourne bosser et commence par faire les bouquets parce qu’elles sont belles, parce que c’est génial de cueillir des fleurs si tôt, parce que cela me rappelle ma mère. Ensuite je dois aller montrer les rangs à cueillir et papoter 5 min avec les réguliers, découvrir aussi le nombre de personnes et d’AMAP (parce que parfois elles sont toutes là, des fois, il en manque parce que ce n’est pas obligatoire, parce qu’on a autre chose à faire, parce qu’il fait moche !) et retourner faire les paniers d’Anna et ceux de fruits. Aller chercher ceux qui ne veulent pas lâcher les légumes, re-papoter pendant le temps de la pesée et même un peu plus s’il y a des questions parce que c’est sympa de voir les personnes ou tout simplement de continuer d’apprécier ceux que j’appréciais déjà ! et monter chercher les filles pour encore traîner devant l’école, peut-être finir ce que je n’avais pas fini avant d’attaquer ma super après-midi de maman où ma liseuse n’est jamais loin entre deux activités ,mais seulement si je n’ai pas cédé à mon addiction pour les magazines où je m’aperçois que je connais certaines têtes !

Bref j’adore ce verre à moitié plein qui, s’il se vide aussi, est loin d’être parfait (peut-être moins de rendement, peut-être plus d’AMAPiens ou moins selon les semaines, peut-être moins de soleil ou moins de temps, certes), mais qui me fait juste dire que j’en reprendrais bien un autre la semaine prochaine…

Bonne semaine…

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Entre désherbage, cueille, taillage et tout le reste, les journées sont bien courtes…

Donc non seulement je suis en retard mais en plus, je suis très légère en explication de champ. Mais vous pouvez nous suivre sur Facebook où il se pourrait même que je me contente de photographier la page de mon cahier pour que vous sachiez ce que vous mangerez.

Bonne semaine…

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Tout d’abord, grand merci à tous ceux qui sont venus pour la porte ouverte. Cela nous a fait grandement plaisir de vous (re)voir !

Maintenant que la fête est finie, je n’ai plus d’excuse pour disparaître dans un coin. Carlos va pouvoir me harceler jusqu’à ce que toutes les tomates soient ficelées, taillées et désherbées…

Vous noterez le début de la courgette, mais il y a des chances qu’elle s’essouffle un peu alors la tétragone prendra le relais.

Début des cueillettes mercredi 10 juin 9h30 à 10h30. Il faudra se garer au hangar qui est au bord de la route parce que les petits pois sont en haut du champ. Carlos s’occupera de vous car j’ai une visite d’école ce jour-là…

Je rappelle le principe : cueillettes mercredi (9h30 à 10h30/11h) et samedi (15h00 à 16h30), l’idéal est 4 à 5 personnes par AMAP(moins, il est difficile d’avoir de la quantité pour l’AMAP, plus, vous êtes trop nombreux et il n’y aura rien pour la suite…). Chaque AMAPien cueille pour son AMAP (donc il n’y aura rien pour les non participants !) et après la pesée, 25% de la cueille repart avec les cueilleurs en guise de compensation pour l’effort fourni. Bien sûr, les légumes seront moins chers que si c’est nous qui les avons cueillis.

Le but est que le nombre de personnes soit régulier à chaque fois (et non pas 20 AMAPiens une semaine et 5 la suivante) et que chacun participe, sans obligation certes mais n’oubliez pas qu’il est important pour la pérennité du système que ce ne soit pas toujours les même. De mon côté, cela me prend quand même du temps d’accueillir et de montrer le carré, et je m’organise pour être là à ce moment précis alors qu’en temps normal, je ferais autrement, donc soyez à l’heure et réguliers parce que je ne peux pas commander à mes légumes de produire plus ou moins selon vos envies de taquiner le champ (parce que j’ajuste les quantités semées selon la participation de l’année précédente…)

Bonne semaine…

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Une accumulation de jours fériés qui rend indolent, sauf Carlos qui a bien compris la méthode paysanne qui consiste à se trouver dans le champ le dimanche pour montrer que les 35h ne sont qu’un mythe pour nous… (et cela est culpabilisant de le savoir dans le champ alors que pour rien au monde je ne sacrifierai mon corps à corps avec mon canapé le dimanche ! Vivement qu’il nous fasse un mini-Carlos pour l’occuper !) et un ciel pas très bleu qui donne envie d’y aller doucement (il faut bien se préparer aux vacances !)

Donc avec un programme d’entretien très raisonnable (des tomates à tailler, des fraisiers et des courgettes à désherber) mais qui peut quand même prendre du temps, il restera de quoi mettre en place la porte ouverte de samedi (pour ceux qui n’avaient rien de prévu)…

Bref, on se demande parfois si on n’oublie pas quelque chose mais non, les petits pois n’ont pas commencé (et ils n’ont pas d’herbe !), les courgettes sont timides (mais c’est normal), les tomates sont magnifiques (mais bien vertes), les fraises mûrissent (mais dans la limite de nos possibilités, ce qui est gentil pour nous !), les fenouils montent (mais cela on le savait en les plantant pour vous diversifier le panier), les bettes s’étoffent (en attendant celles de plein champ !), les choux raves attendent (histoire d’avoir une overdose homéopathique !) et les oignons blancs sont à l’heure… donc soit Carlos fait tout le dimanche, soit on a enfin trouvé la limite entre le débordement décourageant et cette impression d’être bien.

Bonne semaine…

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Cette semaine, on attaque la préparation de la porte ouverte (qui est le samedi 30 Mai, au cas où vous oublieriez…) mais pas que…

Carlos sème la 4è saison de haricots verts et 2è des haricots à écosser.

On passe derrière Carlos et Alberto pour tailler la 2è saison de tomates parce que nos hommes les attachent. Nous avons le sosie d’Harry Potter en saisonnier (Louis de son p’tit nom) qui fait un très bon sherpa (peut-être y a-t-il de la magie ?).

Nous attaquons les fraises (et les faisans aussi !), mais comme je n’ai pas envie d’y passer ma journée, j’ai été rat sur le nombre de pieds donc c’est par roulement que vous en aurez…

Les courgettes montrent leur museau (enfin les premières, pas de panique, il y en aura des kilos et des kilos d’ici 1 mois !)

Et on prépare la « soirée » ouverte qui est le samedi 30 Mai (au cas où vous auriez oublié…)

Bonne semaine…

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