2 kg de pommes de terre Eden
0.5kg de poireaux
1kg de carottes
0.3kg de radis noirs
0.3kg de betteraves
0.5kg de panais
1 botte de radis roses
2 salades
1 herbe aromatique
2 kg de pommes de terre Eden
0.5kg de poireaux
1kg de carottes
0.3kg de radis noirs
0.3kg de betteraves
0.5kg de panais
1 botte de radis roses
2 salades
1 herbe aromatique
Si le soleil nous donne la pêche, il en est de même pour nos ennemis les ravageurs : la limace et l’escargot (bien qu’avec sa petite maison, il me semble beaucoup plus sympathique que sa cousine…).
C’est donc langoureusement qu’ils se déhanchent sur nos semis, semant leur bave et approuvant nos choix.
Une guerre sans pitié est déclarée, encore qu’ils se cachent et sortent souvent la nuit…
N’ayant pas envisagé de faire un grand feu pour y récupérer les cendres (surtout qu’on arrose de trop pour garder une bonne qualité de cendres répulsives…), ni de faire un massacre avec nos semelles (et surtout que certaines ont une bave bien glissante qui pourrait nous faire déraper… mais ma grand-mère avait un bon coup de binette pour les trancher en deux, ah! ah!), ni de mettre des granulés dit bio (si, si, cela existe mais en général, ils ont le temps de faire toute la barquette avant de tomber sur un petit granule à moins d’étouffer nos semis sous les granules…), ni de les déplacer un à un (parait-il qu’il faut plus de 300M pour ne pas qu’ils reviennent à la maison), nous envisageons de faire une fête de la bière où l’alcool (les attirant beaucoup plus que notre granule bio) les rendrons incapables de ressortir de ce piège vivant… Le problème, c’est que les escargots (beaucoup plus raisonnables que leurs cousines) ne font pas trop la fête et il faut l’avouer, il y a l’air d’y en avoir plus… beaucoup plus.
Mais, pour le moment, on éviter de poser les caisses sur le sol, puisqu’ils ont l’air d’avoir du mal à escalader nos tables de béton…
Mais c’est vraiment parce que les escargots sont plus mignons que les limaces
Bonne semaine.
1kg de pommes de terre Ditta
1kg de poireaux
0.4kg de carottes
1 céleri rave
0.5kg d’oignons rouges
1 côte de bette
2 salades
Après une semaine passée dans les épinards, nous attaquons les bettes. Enfin, nous passons le relais aux garçons…
Pour nous, les filles, des projets bien plus importants nous attendent. C’est surtout qu’après une semaine à nous muscler le dos et les cuisses (voir les pieds vu l’apparition de courbatures…). Le repiquage est un petit travail minutieux qui nécessite de petits doigts agiles et non de grosses paluches. C’est de la discrimination, mais c’est comme ça. Les garçons sont les docteurs (ils arrachent, plantent et coupent) et nous, les infirmières (nous semons, repiquons et donnons notre amour…)
Mais du repiquage, il y en a plein, plein, plein : céleri rave (et oui, vous n’avez pas fini de manger ceux de l’année dernière que nous recommençons leur cycle ! ah… si seulement les tomates étaient ainsi !), basilic, courgette, tomate, chou rave, bette.
Et entre temps, il y a les petits pois à semer, les salades à planter, les serres à nettoyer (ben oui, la mâche n’a pas aimé le soleil et a décidé de nous faire des fleurs, alors maintenant, on prend les muscles de ces messieurs pour tout enlever)et encore du fenouil à planter (ce n’est pas parce qu’il n’y en a pas eu à l’automne qu’il n’y en aura pas plus tard… enfin, ce n’est pas une garantie parce qu’on ne sait jamais !) et puis quelque part entre tout ça, il va falloir aussi semer les choux pour l’automne.
Donc si les épinards ne se glisseront pas dans nos rêves, nos bébés légumes risquent de les envahir, parce que cela ne se fait pas d’oublier un enfant !
Bonne semaine.
Aux côtés d‘Olivier Gueguen, un éleveur breton qui a perdu 25000 poulets suite à une coupure d’électricité, nous explorons un milieu professionnel hyper-technique et épuisant, où la logique industrielle, sanitaire et financière a imposé son culte de la performance et où les anciennes formes de solidarité paysanne ont disparu. Comme les abattoirs de Doux et autres industriels de la volaille, les éleveurs subissent les caprices du marché international et des politiques publiques.
Comment certains agriculteurs en retraite s’organisent-ils aujourd’hui pour venir en aide aux actifs en difficulté, sur les plans administratif, juridique et psychologique, et enfin quelle place est offerte aux propositions alternatives pour l’élevage de la volaille ?
Rendez-vous pour l’AG, la livraison de champignons,de viande de bœuf et de légumes !
1kg de de pommes de terre Ditta
0.5kg de poireaux
1kg de carottes
0.5kg de navets
0.5kg de betteraves
0.5kg d’épinards
0.5kg de panais
0.2kg de mâche
Nous sommes mi-Mars, le tracteur est sorti, le semoir aussi. Les graines reposent sur le coin de la table. Les sacs de terreau sont éventrés près de la « motteuse ». L’arrosage est installé sur les petits pois. Les sarclettes s’affutent pour planter les oignons. Mon père est sur la brèche, normal, l’heure de planter ses patates approchent à grands pas et il a bien envie de la devancer. Courgettes, concombres, basilics, céleris raves, tomates se poussent les uns les autres dans leurs barquettes. Et les épinards sont beaux.
Donc cette semaine, on commence par planter les oignons pour libérer les caisses pour faire pleins, pleins et encore pleins de cubes pour repiquer. Et comme les épinards ont été plus vite que les bettes, on attaque la saison bette/épinard par ces derniers pour ne faire qu’alterner jusqu’à l’écœurement. En même temps, cela fait au moins 3 ans qu’il n’y en a pas eu à foison et cette année a l’air bien partie…
Et naturellement, il y aura aussi des carottes de semer dehors, avec des épinards (bien que cela ait une fâcheuse tendance à jaunir plus vite qu’à être cueilli !)
Ma foi, ce petit temps ensoleillé nous permet de bien faire profiter nos légumes de printemps et ses petites nuits fraîches préservent quelques reliquats d’hiver. Les radis ne sont peut-être pas encore de la fête, mais ils ne seraient tarder…
Bonne semaine.