1kg de pommes de terre Agata (chair tendre)
600g de poireaux
600g de carottes
1 betterave
1 légume surprise
500g de topinambours
1 pain de sucre
1kg d’oignons
300g de chicorée
Les tomates sont repiquées. Les bettes repiquées prennent une jolie couleur rose aux tiges. Des épinards et des radis ont été ressemés après un bain de vapeur pour Carlos (qu’est ce que nous ne ferions pas pour sa petite peau… bon, ok, qu’est ce qu’on ne ferait pas pour ne pas approcher une binette!)
La deuxième ou la troisième (on perd le compte…) saison de radis pointe le bout de ses feuilles. Je n’ai pas encore vu d’oignons pointer.
On pense à mettre en route la vapeur dehors pour des épinards, des radis, des carottes, des fleurs aussi. On regarde aussi la lune en pensant qu’après la pleine lune, il nous restera 15 jours pour semer la première saison de petits pois (à moins que vous ne souhaitiez quelques habitants pour les accompagner ?).
Sans oublier la salade qui doit arriver, et la mâche (mais pour le coup, on est sceptique, parce que l’on sent qu’elle va monter avant de s’étoffer…).
Le plant de pomme de terre commence à arriver. Déjà l’Agria (genre de Mona Lisa), la Charlotte et l’Anaïs (une ordinaire hâtive qui a le mérite d’être grosse en plus d’être bonne, c’est plus facile pour nous à ramasser puisque pour les premières il faut se baisser).
Vous le devinez, mon père s’impatiente, fait les yeux doux aux plants, se fait du souci pour ses vacances (on ne sait jamais si jamais il pleuvait pour la plantation pendant 40 jours et qu’il soit en retard ou…, bref, si la terre explosait).
Sans oublier que les nouvelles serres ne sont toujours pas finies d’être montées. Je ne sais pas ce que l’on peut faire de nos semaines, mais les journées ne sont pas assez longues. Et le peu de serres que nous avons (là, je veux une petite larme de votre part) sont pleines comme un œuf…
Voilà, nous penserons à vous pendant environ 119h cette semaine en préparant les paniers (et en allant les livrer bien sûr!)
Bonne semaine
Voilà, on a rattrapé le retard (assez minime, avouons le), quelques degrés de plus, des tomates qui font 3cm de haut et on se croit déjà au printemps.
Le pire est que les tomates ont levé très vite (trop même) donc il va falloir chauffer… Mais bon, cela met de l’animation et on ne s’ennuiera pas cette semaine puisqu’il va falloir les repiquer en même temps que les bettes.
Mise à part cet imprévu, le reste de cubes d’épinards est fini de planter et va falloir en semer d’autres (parce qu’après réflexion, il y en avait le double l’année dernière et qu’il va en falloir beaucoup pour alterner épinard et bette dans les paniers… allez, je vais essayer d’être gentille et de trouver autres choses (mais il ne faut pas trop espérer, priez pour que les endives soient belles…))
On espère aussi un arrivage de salades.
Ensuite, il y a toujours la serre à finir (et elle ne va pas être de trop celle là !), la bâche que l’on vient de changer à retendre et… le reste.
D’ailleurs, j’ai mis en place une petite nouveauté dans notre organisation (histoire de les pister, ah! ah!)
Comme j’ai tout noté l’année dernière, j’ai réussi à calculer le rendement à l’heure (ce qui se révèle un peu approximatif puisqu’à l’arrivée j’ai quand même 1000 heures qui se baladent dans l’année, faut croire qu’il y a des emplois fictifs…). Donc je peux calculer approximativement le temps que nous mettrons pour préparer l’AMAP. Soit 106h de travail cette semaine (69h dans les champs pour les légumes et 37h pour les livraisons).
C’était histoire que vous sachiez comment est découpé notre temps…
Bonne semaine.
Hier, nous étions le 1er janvier et on pensait à ce que nous allions faire prochainement et ce matin, nous sommes le 31 janvier et nous pensons à ce que nous aurions déjà dû faire hier…
Nous ne sommes pas en retard (eh, oui, parce qu’on avait pris de l’avance en décembre) mais le boulot commence à nous courir après (déjà !).
Mais comme nous sommes des Dieux (sauf en ce qui concerne la pousse de mâches), et que nous avons fait un beau planning (celui qui criera le plus fort…), nous avons tout de même réussi à faire des choses. Semer le persil et le thym. Passer la vapeur pour semer les navets, les herbes (coriandre, cerfeuil, roquette pour les autres, il fait trop froid, elles font grève). Le prochain carré de bettes est semé. La bâche de la serre est mise (pas un poil de vent mardi dernier, on a tout laissé en plan séance tenante pour s’y consacrer, donc la serre pour la deuxième saison de tomates est prête !). Les épinards sont presque finis d’être plantés.
Aujourd’hui, on sème les 1ère tomates (2700 graines, et après il faut patienter jusqu’en juillet), il y aura les oignons à semer, des radis et normalement des mâches devraient arriver demain…
D’ailleurs, en parlant de mâche, j’ai ouï dire que certains déprimaient de ne pas en avoir. Je rappelle les raisons : la 1ère saison (semée mi août) n’a pas bien levé, après notre marchand de plants nous a oublié (livraison fin octobre au lieu de fin septembre)Et de plus, actuellement, celle que nous coupons pour les marchés (et là aussi, nous sommes en grande pénurie d’après nos clients parce que nous, nous trouvons que 3 caisses de 6kg c’est déjà beaucoup trop vu le temps qu’on y met !) a été plantée début octobre, ce qui voudrait dire que, pour en avoir assez pour les AMAP, il me faudrait soit plus de serres, soit ne pas avoir autant de pieds de tomates dans les serres pour libérer la place aux mâches… mais rassurez vous, il finira bien par en avoir. Elle finira par pousser (enfin, on l’espère)! Et après un coup d’œil à l’année dernière, vous en avez eu à partir de fin février pour tous les paniers (effectivement, vous en aviez eu en octobre mais comme je le disais, le semis d’août a très peu levé)
D’autre part, je tiens à remercier les personnes s’étant donné la peine de venir hier pour un agréable partage. J’espère que chacun a apprécié et a pu discuter avec moi même ou Vittor ou Laure qui étaient présents, histoire de connaître les personnes pour qui ils préparaient les paniers.
Bonne semaine.
250 g de sucre roux
6 jaunes d’œufs (battre les blancs en neige)
1 cuillère à soupe de rhum ou de whisky
250 g d’amandes moulues
250 g de carottes râpées (avec leur jus)
2 cuillères à soupe de Maïzena
1 cuillère à thé de cannelle en poudre
le zeste de la moitié d’un citron bio
100 g de chocolat noir pour la garniture
Préparation:
Battez le sucre et les jaunes d’œufs pour obtenir une masse crémeuse et battez à part les blancs en neige. Ajoutez les autres ingrédients et à la fin très soigneusement les blancs en neige.
Au four à 170 ° entre 30 et 45 minutes.
Laissez refroidir et faites fondre 100 g de chocolat noir. Recouvrez le gâteau de chocolat. Régalez-vous !
Lors des distributions de coquilles Saint-Jacques, plusieurs AMAP ont témoigné un fort intérêt à ce que les livraisons ne se réduisent pas uniquement aux coquilles mais s’étendent à d’autres produits de la mer.
A partir de fins mars, je reprends mes quartiers d’été en Baie du Mont Saint-Michel , pour plonger mes casiers à seiches. La pêche de la Margatte (nom local de la seiche) s’étale de début avril à fin mai. Progressivement les maquereaux se rapprochent de la côte et je le pêche à la ligne entre mi mai et mi juillet. Les araignées que je pêche également au casier arrivent fin mai début juin. Elles sont parfaites à déguster pendant environ trois semaines, après elles entrent dans leur cycle de mue, deviennent molles et peu attrayantes. Je travaillerai de nouveau aux casiers pour pêcher le bouquet en septembre octobre. Le reste du temps et jusqu’au début de la saison de coquilles Saint-Jacques, je pose mes lignes à bar avec lesquelles je prélève également à l’automne soles, cabillauds, daurades grises, saumonettes et chiens de mer. Je ne pose aucun filet de toute ma saison de pêche. Voilà dans les grandes lignes comment se déroule l’année pour un petit pêcheur côtier. La pêche douce et sélective que je pratique met en avant deux techniques, casiers et lignes, qui permettent à coup sur de remettre à l’eau vivants les poissons, crustacés ou mollusques qui ne font pas la taille réglementaire ainsi que les espèces sans valeurs marchandes.
Depuis mon installation en 2007, je constate 2 choses :
– le prix du poisson augmente sur les étals, alors que les prix d’achats aux pêcheurs stagnent voire même diminuent, et que parallèlement les charges augmentent.
– les plaisanciers n’étant toujours pas assujettis à un quota journalier sont une concurrence énorme totalement déloyale tant au niveau des quantités prélevées que du commerce parallèle qui s’organise ici et là sur notre littoral, évidemment illégal. Ce qui signifie que dans un commerce de proximité, il devient difficile de vendre en direct à des prix équitables le fruit de sa pêche.
Je rebondis donc sur l’invitation faite par quelques AMAP en décembre, et je projette de vendre en direct tout ou partie de ma pêche sur l’Ile de France. Je viens alors vous proposer pour 2011 une option de contrats paniers d’Arc’hael (nom de mon bateau qui signifie Archange en breton).
Deux campagnes avec une livraison par mois (inscription par campagne et pré-payement sont des principes de l’AMAP)
1 – Printemps
mars : 6 kg de coquilles Saint-Jacques
avril : 4 kg de seiches
mai : 2 kg de seiches et 2 kg de maquereaux
juin : 2 kg de maquereaux et 2 kg d’araignées
juillet : 1 kg de bar et 1 kg de maquereaux
2 – Automne
3 à 4 paniers de poissons divers suivant la pêche :maquereaux, bars, soles, cabillauds, bouquets, daurades grises, saumonettes, chiens de mer (ha ou grande roussette) et coquilles Saint-Jacques. Il est possible de compléter par des huîtres de Cancale, ou encore des moules de bouchots AOC de la Baie du Mont Saint-Michel.
Prix du panier 30 € correspondant à un prix moyen de 7,5 € le kg.
Voilà matière à réflexion pour les semaines à venir !
Yohann Avice
al-lark.org est le site de mon association.
Notre petit Dudu, apprenti de son état, nous posait comme question lundi dernier : « qu’est ce qu’on fait aujourd’hui ? » Nous répondons : « Du poireau. »
Jeudi, même question, même réponse.
Un peu dépité, il s’exclame : « Mais alors, on ne fait que ça éplucher du poireau ! »
Et bien oui, petit Dudu, il n’y a que ça à faire l’hiver. Bien sûr, on peut varier les plaisirs en changeant de légumes. Mais ce n’est pas sûr que tu y gagnes au change puisque certains sont à un stade plus avancé de décomposition (chou blanc, chicorée, pain de sucre, céleri rave, carotte…)
Donc, notre petit Dudu a rejoint le club de ces agriculteurs qui soupirent après 300ha de céréales.
Comme quoi, les jeunes, y a rien à en tirer…
Entre 2 épluchages de poireaux, on se penche sur le planning et on s’aperçoit que cela recommence à être serré. Les épinards ont commencé à être plantés, mais il en reste plein. Il va falloir penser à passer la vapeur pour : les radis, les mâches (en espérant qu’elles pousseront avant la chaleur…), les autres épinards.
Ensuite, il y a les oignons à semer (blanc et jaune), le persil aussi (histoire de ne pas se retrouver un peu juste), les navets et les herbes, sans oublier les bettes.
Et une fois que tout cela sera fait, il nous reste une bâche de serre à changer (donc il faut une journée sans un poil de vent) et deux autres à monter (et là, c’est surtout du temps qu’il nous faut)
Et après, on pense aux tomates.
Bonne semaine.
P.S : n’oubliez pas que je vous attends dimanche dans ma maison à partir de 12h.