La gazette du 7 au 11 avril 2014

Dans toutes mes lectures (diverses et variées), un point revient souvent, appelé parfois différemment, mais se résumant à cela : la loi de l’attraction, plus on y pense, plus cela arrive.

Alors après deux ans de bouh, bouh, bouh…, une graine plus résistante que celles des bouh, bouh, bouh… a fini par germer, celle de la persévérance.

Tout ne sera pas parfait (trop de poireaux, trop de navets, pas assez de radis), mais je n’ai qu’à regarder Carlos alors qu’il vient de finir sa journée pour qu’il me demande si j’ai une pelle pour fixer le voile sur les radis qui viennent d’être semés.

On est moins, beaucoup moins, mais l’envie est revenue… Les heures sont parfois longues, mais le sourire est là. On sait que ce sera dur, on ne sait pas vraiment comment on va le faire, pourtant, comme à chaque fois, il y aura un moment suspendu qui calera tout, histoire que j’attende le chant du coucou avec peut-être une pièce au fond de la poche en cueillant mes tulipes pour être riche dans l’année.coucou Cuculus_canorus_1

C’est avec cette notion de temps que j’ai hésité : ai-je oui ou non envie de passer la semaine dans les épinards ?

Sachant que ce sera long, que mes cuisses en souffrent encore (peut-être que j’exagère un chouille…) et surtout que Laure organise l’enterrement de vie de garçon de son futur époux (et que ma compagne de jeu d’épinards m’abandonnerait lâchement jeudi…). Le dernier argument est décisif chez moi. Pour vous, je la jouerais plus perfide, si vous avez des épinards, on ne pourra pas planter les tomates…

Donc ce sera des bettes, et puis, les feuilles font office d’épinards (et franchement, au rapport prix/poids vous êtes gagnants… enfin, moi, j’dis ça, j’dis rien !)

           Bonne semaine.

Ps : le coucou a chanté, il n’y avait pas de pièce au fond de mes poches… juste les tulipes dans les mains.

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