La gazette du 14 au 19 juin 2010

120mm d’eau… 120mm d’eau en moins de 3 jours. Pour avoir profité de l’opportunité pour creuser partout dans mon jardin (des arbustes me faisaient de l’œil dans la pépinières en face le champs, je n’ai donc pas pu résister…), je ne peux pas dire que cela se voit beaucoup. En revanche, quand on regarde dans les champs, il y a des endroits où cela à pas mal raviner… l’avantage c’est que la route n’a jamais été aussi propre.

Et après avoir vidé en partie notre réserve d’eau pour pouvoir réparer les pompes (qui ne le sont toujours pas parce que le réparateur a pleins d’autres choses à faire que de venir) et bien, elle déborde et le compteur d’EDF est un peu noyé…

Bref, c’est une année d’eau.

Autrement, dans les champs, on s’amuse. On glisse un peu sur le sol humide. On finit de planter les tomates aujourd’hui (enfin peut être n’y aura-t-il pas assez de place parce qu’il paraît que je me suis un peu lâchée sur le nombre) La 2ème saison de concombre est toute guillerette. Une petite larme sur notre premier concombre cette semaine qui est surveillé de près par Victor qui l’imagine très bien en vinaigrette dans son assiette.

Les tomates n’ont pas encore la bonne idée de rougir. Ces dames se font attendre.

N’oubliez pas les cueillettes de petits pois parce qu’il y en a un paquet (bravo aux 2 courageux de samedi qui vu leur état y sont allés à plat ventre !). Les fraises ne sont plus cueillables avec toutes l’eau qu’elles se sont prises sur la tête.

Ce qui nous permettrait d’avoir le temps de désherber poivron/aubergine en priorité et partout ailleurs où l’herbe pousse. Mais pourquoi vous n’aimez pas l’herbe ? Ce serait tellement facile à cueillir… et puis on aurait qu’à regarder pousser !

En attendant, j’ai la responsabilité aujourd’hui de sensibiliser une cinquante d’élèves de 6è à l’agriculture biologique…

En regardant le doc, je m’aperçois que j’ai oublié de mentionner les ô très courageux amapiens qui ont bravé la brouillasse tout mercredi pour venir cueillir… Je suis navrée d’avoir oublié ces victimes de la cueillettes qui n’ont pas été découragées par le temps. Sans compter, que beaucoup avait traîné leurs adolescents et pour ma part, j’aurais préféré mourir que d’accompagner ma mère cueillir par un temps pareil… (j’avoue même maintenant, j’essaye de me trouver des petits boulots sympas par temps de crachin…)

Bonne semaine

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