Une semaine bien agréable vient de se terminer et celle-ci commence aussi bien. Il est beaucoup plus sympathique d’arracher des poireaux avec 10°C qu’avec vingt centimètres de neige.
Sans la pluie, c’est encore mieux.
Avec ce beau temps, on aurait presque envie de flâner. Du coup, j’ai été faire un petit tour de champs (cela s’est limité aux serres) histoire de voir où le printemps en était. La mâche pousse doucement, très doucement cette année, les radis sont beaux (pas de réjouissance, ils ne seront pas bons avant Mars), les choux pointus aussi (je n’ai pas été voir les brocolis parce que de toutes façon ils me dépriment tellement ils ne donnent rien… mais je persiste, un jour j’arriverais à faire quelque chose de raisonnable avec les brocolis !, les bettes et le persil sont raplaplas (ils n’ont pas aimé le -10°C).
Dans les champs, les choux de Bruxelles sont morts, les choux fleurs qui auraient dû pommer maintenant ont suivi le même chemin. Je ne sais pas où en sont les panais (on avait la même quantité que l’année dernière mais on les a semé beaucoup plus serrés histoire de ne pas trop avoir d’aération dans les légumes, mais du coup, il y a moins de quantité…) Mais il reste du topinambour, de la patate, du céleri rave, de la betterave et du radis noir à foison… Je sais que cela vous réjouit et vivement le printemps.
En attendant, il ne nous reste pas loin de 15 000 mâches à planter, 10 000 épinards, du persil à ressemer, les oignons aussi, la retraite de ma tante à préparer (eh oui, il n’y aura plus de tata pour cueillir les haricots cet été, il va falloir trouver des volontaires…) et Vitor à bichonner puisqu’il n’a rien trouvé de mieux que de glisser sur une plaque de verglas pendant ses vacances.
Sans oublier que je rappelle le déjeuner du dimanche 30 janvier à partir de 12H00 chez moi (je vis sur l’exploitation au fond de la cour, tout au fond), histoire de vous connaître, de vous motiver pour les haricots (pour les fraises j’ai même pas besoin de le faire, je me demande pourquoi ?)…
Bonne semaine.